Pretty Little Thing écope d’une amende salée en France. L’enseigne britannique de fast-fashion, spécialisée dans la vente en ligne, qui appartient au groupe Boohoo (Debenhams) et qui opère au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Australie, en Afrique du Nord et donc en France, est accusée par la Répression des fraudes de pratiques commerciales trompeuses à l’égard des consommateurs. Selon TF1, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) remet en cause les réductions de prix accordées sur le site prettylittlething.fr.
Résultat : la DGCCRF adresse une amende de 1,3 million d’euros à la société pour ces agissements commis entre novembre 2022 et mai 2023. Au terme de son enquête, la DGCCRF a relevé des prix de vente, des prix barrés et plusieurs pourcentages de réduction. Avec le Service National des Enquêtes (SNE), la Répression des fraudes a déterminé que l’enseigne a pu «tromper les consommateurs «sur la réalité des réductions dont ils pouvaient bénéficier».
5% des produits affichaient une augmentation de prix
La DGCCRF recommande également aux consommateurs de «se méfier des offres promotionnelles trop attrayantes, qui peuvent être trompeuses». Elle rappelle que les annonces de réduction sont définies strictement et que le prix de référence doit être le prix le plus bas pratiqué dans les trente jours précédant le début d’une promotion.
Or, selon ces relevés, certains prix ne tenaient en aucun cas compte des promotions précédentes ou avaient été majorés avant que la réduction ne soit appliquée. Ainsi, sur tous les produits analysés, plus de la moitié (55%) «n’offraient aucune baisse de prix» et 30% «une baisse moins importante qu’annoncée».
Enfin, 5% «étaient en réalité des augmentations de prix», note la DGCCRF. L’amende proposée en accord avec la procureure de la République a été acceptée par Pretty Little Thing. A noter que si vous vous apercevez de pratiques commerciales trompeuses, vous pouvez toujours effectuer un signalement sur la plateforme SignalConso.
