
Pour une compagnie low-cost, c’est encore du jamais vu. Jusqu’ici, certaines pratiques de ces compagnies étaient connues, comme le fait de mesurer la taille d’une valise cabine pour éventuellement rajouter un surcoût si elle dépasse légèrement les dimensions données par la compagnie. Désormais, une nouvelle option voit le jour. La compagnie low cost canadienne WestJet a annoncé fin septembre qu’il faudra maintenant ajouter une option à son billet pour pouvoir abaisser son siège dans l’avion, selon BFMTV.
Pour pouvoir prendre ses aises dans un avion, les passagers de la compagnie devront donc maintenant payer une option de surclassement et choisir la classe «Extended Comfort» ou la classe «Premium», pour avoir la possibilité de s’installer dans un siège inclinable et s’étaler tranquillement sur son voisin de derrière.
Les options payantes, nouvelle manne de l’aérien
Si la compagnie canadienne se justifie en expliquant vouloir préserver l’espace personnel des passagers à bord, il semble surtout s’agir d’une logique économique pour maximiser ses gains. Désormais, les options payantes s’appliquent à beaucoup d'éléments du vol, qu’il s’agisse du choix du siège, des bagages à main, de la flexibilité des billets, en passant par l’option embarquement prioritaire. Des options qui permettent aux compagnies de sembler proposer des tarifs ultra-compétitifs qui ne sont qu'illusions, si on ajoute ces options.
Il semble aussi que cette logique d’options ne soit plus seulement propre aux compagnies low cost. Air France décide également de s’y mettre, en proposant de sélectionner le siège de son choix, moyennant un surcoût. D’après le cabinet de conseil Ideaworks, ces suppléments représentaient en 2023 15% du chiffre d’affaires des compagnies aériennes. Cela représente le double par rapport à il y a dix ans.


















