Il n’y a pas qu'en France que la crise guette. Dans les îles Baléares, le manque de touristes se fait fortement sentir. Conséquence : certains restaurateurs se passent de leurs habituels saisonniers, rapporte L’Indépendant, le 14 août 2025. À Palma de Mallorca, d’autres gérants d’établissements décident de faire gonfler leurs prix à la carte. À tel point que certains services, habituellement gratuits, sont désormais facturés à leurs clients, assurent nos confrères.

Une touriste en a fait les frais. Elle compte sa mésaventure sur X (ex-Twitter). «La serveuse nous a proposé de poser nos sacs à main sur un crochet sur la table», se rappelle-t-elle. Elle comptait refuser, mais l’employée de l’établissement s’est montrée particulièrement insistante. Ne voyant pas venir l’entourloupe, elle préfère accepter. Elle va finalement se rendre compte de son erreur en recevant l’addition. Une option «crochet à sac» a été ajoutée. Et le prix est édifiant : 12 euros !

Une association de consommateurs monte au créneau

Bien évidemment, la cliente s’est insurgée et a refusé de payer la note. Elle a répété qu’elle n’avait jamais demandé le fameux crochet et qu’on ne lui avait pas spécifié que ce dernier avait un coût. À sa grande surprise, elle n’a pas été contrainte d’insister. Une nouvelle addition lui a été présentée, sans tarif spécial. En réalité, des restaurateurs peu scrupuleux espèrent que des touristes moins avertis et précautionneux ne se rendent pas compte ou n’osent pas porter réclamation.

De son côté, le restaurateur incriminé se défend. «Le montant est déduit avant de payer, sauf si le client veut le prendre comme marchandise», assure-t-il. Une manière, d’après lui, que les clients ne prennent ce service optionnel sans payer. Une justification qui ne suffit pas à Facua. Cette association de consommateurs locale s’élève contre ce genre de pratiques qui nuisent à la réputation du territoire. Ces frais sont, selon eux, «insensés» et «contraires à la législation nationale et régionale».