
Ils s’attaquent désormais aux bornes de recharge. Si 30 millions de véhicules électriques devraient circuler sur le continent européen à l’horizon 2030, les cybercriminels exploitent maintenant les vulnérabilités des bornes de recharge. Et les menaces sont de plus en plus fréquentes. Les attaques ont même augmenté de 380 %, d’après le dernier rapport Global Automotive Cyber Security, Les escrocs tentent de voler des données sensibles et de perturber les services.
En effet, les bornes de recharge rapide sont très vulnérables aux attaques par interception, au regard de leur lieu d’installation. Les pirates peuvent alors s’immiscer entre la voiture et la borne, facilitant ainsi le vol d’informations bancaires. Ces cyberattaques peuvent, au-delà d’affecter les véhicules, déstabiliser le réseau électrique. Les transferts d’énergie non autorisés sont susceptibles d’entraîner des coupures d’électricité.
Les entreprises privilégient les fournisseurs de services de sécurité
Ainsi, pour répondre à ces attaques, les experts recommandent l'adoption d'une architecture dite Zéro Trust, c’est-à-dire «l’authentification systématique de chaque interaction au sein du réseau», explique Clubic. Elle aiderait grandement à réduire la capacité des attaquants à mettre à mal les systèmes, tout comme la surveillance qui a pour but de détecter instantanément tout comportement suspect.
Les logiciels doivent également être mis à jour régulièrement pour corriger rapidement les failles de sécurité. Toutefois, les entreprises privilégient maintenant les fournisseurs de services de sécurité gérés comme Palo Alto Networks et Fortinet. Leur mission est d’assurer une surveillance continue et de prévenir d’éventuels incidents, mais aussi de garantir une certaine conformité avec les normes du secteur.

















