Le régime des retraites est souvent sujet à interrogations. En effet, beaucoup de futurs retraités ne savent pas véritablement quand ils vont le devenir, ni combien ils percevront une fois qu’ils ne seront plus sur le marché du travail. Ainsi, certains actifs redoutent de ne pas pouvoir avoir de retraite. Mais François-Xavier Selleret, le directeur général de l’Agirc-Arrco, a tenu à remettre les choses dans l’ordre, affirmant que la retraite complémentaire des salariés du privé disposait de réserves.

«Ces réserves sont placées dans l’économie française et européenne et nous n’avons aucun euro de dette», explique-t-il, dans un entretien accordé au Parisien. «Quand les partenaires sociaux décident ou non de revaloriser les complémentaires, ils regardent toujours les réserves à un horizon de 15 ans», ajoute François-Xavier Selleret qui a ensuite rassuré les actifs : «Cette gestion est là pour garantir le paiement des retraites complémentaires dans la durée». Selon lui, ce sont près de 27 millions de Français qui cotisent à l’Agirc-Arrco.

Beaucoup de Français méconnaissent les régimes de retraite

«On peut parler d’un compte bancaire ou, plus précisément, d’un compte en points. On garde ces points, on les met de côté pour pouvoir leur verser l’argent correspondant plus tard», confie François-Xavier Selleret. Ce dernier révèle que de nombreux Français n’ont pas nécessairement une connaissance totale des régimes de retraite. «En fonction de leurs choix de vie, ils peuvent avoir des questions sur leur date de départ en retraite : ont-ils intérêt à partir avant ? Vont-ils acquérir beaucoup plus de droits s’ils travaillent plus longtemps ?», précise-t-il.

Pour rappel, le conseil d'administration de l'Agirc-Arrco s'était réuni pour décider du niveau de revalorisation des retraites complémentaires des salariés du secteur privé, le 17 octobre dernier. Mais aucun accord n'a été trouvé entre les représentants des organisations patronales et syndicales.

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