Le temps est compté. D’ici début octobre, les syndicats et le patronat devront s’accorder sur différentes évolutions du régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco. Ils ont débuté ce mardi 5 septembre la première des cinq rencontres programmées. Sans surprise, aucune annonce n’a été faite à l’issue des discussions principalement consacrées à la présentation de chiffrages de différents scénarios de réforme.

Parmi les questions abordées, la suppression du bonus-malus. Pour rappel, depuis 2019, le régime complémentaire des salariés du privé a mis en place un coefficient de solidarité, autrement appelé bonus-malus. Son principe ? Les actifs qui prennent leur retraite à l’âge de leur taux plein voient leur pension complémentaire minorée de 10% pendant trois ans. Pour éviter cette pénalité, ils doivent travailler un an de plus. Carotte de ce système : s'ils décident de travailler encore plus longtemps, leur retraite est revalorisée pendant un an. La hausse est de 10% si vous travaillez deux ans de plus que votre âge du taux plein, de 20% pour un report de trois ans et de 30% pour quatre années supplémentaires.

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