Quatrième réforme de la formation professionnelle en quatorze ans, la loi Avenir professionnel adoptée en 2018 semble avoir enfin fait bouger les lignes. «Tout un écosystème est en train de changer et s’inscrit dans une bonne dynamique», se réjouit Fabrice Yeghiayan, directeur national du développement de l’Afpa, l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes. Un constat partagé par une majorité d’acteurs du public et du privé. «Il y a eu clairement un avant et un après, avec notamment le lancement de la plateforme Mon compte formation qui a indiscutablement démocratisé l’accès à la formation. Autrefois, se former était une contrainte, c’est désormais tendance, et c’est parti pour durer», confirme Jérémy Plasseraud, directeur commercial edtech d’HelloWork.

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Et puis il y a eu la pandémie de Covid-19. «Les confinements successifs ont accéléré la demande de formation avec pour corollaire le développement rapide du distanciel conjugué à la digitalisation des contenus. Avant mars 2020, 40% des recherches concernaient des formations à distance, contre 70% aujourd’hui. En plus du CPF, le distanciel a donc permis à un nouveau public de prétendre à une formation en vue d’améliorer ses compétences et son employabilité», poursuit le responsable.

Pour Fabrice Yeghiayan, la vitalité actuelle du secteur s’explique également par «la multiplication des initiatives en matière de formation par les entreprises, en accord avec les organismes et les conseils régionaux; sur un marché du travail en tension comme jamais, la formation est un levier particulièrement efficace pour attirer, recruter, mais aussi pour fidéliser des talents». Une conjonction de facteurs a ainsi enclenché un cercle vertueux qui profite à tous, de l’apprenant à l’employeur, de l’individu à la collectivité. C’est à la fois réjouissant et encourageant pour la suite (ne boudons pas notre plaisir).

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