
Une véritable avancée, notamment dans le secteur de l’administration. Selon une étude effectuée par le cabinet de conseil Roland Berger, publiée ce vendredi 19 septembre et basée sur 450 métiers du secteur public, représentant 351 millions d’emplois au niveau mondial, et relayée par Le Parisien, 7,5 % des emplois du service public pourraient être entièrement automatisés grâce à l’intelligence artificielle. C’est notamment le cas des métiers de bureautique comme les assistants administratifs, secrétaires ou encore les agents dans des centres d’appels.
D’après l’étude, certaines tâches de faible complexité paraissent «plus facilement répliquées par l’IA». Si son déploiement «prendra du temps et de l’argent», reconnaît son auteur, Alain Chagnaud, «nous commençons à avoir des perspectives sur ces sujets», explique-t-il. Au total, c’est plus d’un tiers de l’emploi dans le secteur public du monde entier (36 %) qui sera exposé à des changements importants, soit environ 125 millions d’ETP (équivalents temps plein).
Une volonté de lutter contre la fraude fiscale
Ainsi, 22 % des emplois pourraient être «augmentés». Mais en quoi cela consiste-t-il ? Dans les faits, l’intelligence artificielle y introduira de nouvelles fonctions ou prendra en charge des tâches périphériques afin d’aider les employés. Les fonctions concernées sont liées à l’administration, aux relations publiques ou à l’enseignement. Par exemple, les douanes, les secrétaires juridiques, comme les agents des services des impôts, devraient faire l’objet de ces assistances, notamment dans l’objectif d’une meilleure détection de la fraude fiscale.
De même, le secteur de la santé pourrait aussi être assisté à l’aide de traitements personnalisés ou grâce à une amélioration de l’efficacité administrative. Néanmoins, certains emplois comme l’aide à la personne ne devraient pas être très impactés.


















