Microsoft, Netflix, LinkedIn, Oracle ou encore Hubspot… Tous ces mastodontes de la Silicon Valley proposent des «congés illimités» à leurs salariés. Un avantage ultime qui claque comme un slogan de marque employeur dans les rares start-up françaises à l’avoir mis en place. Le principe : laisser les salariés libres de fixer leur nombre de jours de congés payés, au-delà des 5 semaines légales cela va sans dire. Fausse promesse, «bullshit management» ? Les échanges à ce propos sont généralement vifs dans le secteur de la tech, mais laissent de glace les plus grandes entreprises, encore hermétiques à cette nouveauté.

Kevin Bourgeois, CEO de Supermood, qui propose des plateformes dédiées à l’écoute des salariés, est l’un des premiers en France à s’être intéressé à la formule. En 2017, deux ans seulement après la création de sa société, il décide de proposer des congés illimités à ses 45 salariés : «Mon associé et moi avions travaillé dans la Silicon Valley et nous étions inspirés par la culture d’entreprise particulière qu’on y trouve, explique-t-il. C’est avant tout un sujet de responsabilisation.» Chez Supermood, les collaborateurs se voient donc proposer des jours d’absence rémunérés quand leurs 25 jours de congés payés légaux sont épuisés. «Nous nous fondons sur les résultats plutôt que sur les efforts pour les valider, poursuit le CEO. Si le collaborateur atteint ses objectifs, il peut prendre autant de congés qu’il le souhaite.»

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