
Un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur. La génération Z a popularisé une pratique quelque peu étonnante au cours des dernières semaines, celle de quitter son travail en direct sur TikTok. Elle s’intitule le «quittoking». En effet, si vous êtes inscrit sur ce réseau social, vous avez peut-être déjà aperçu des utilisateurs se filmer au moment d’annoncer leur démission à leurs supérieurs. Ces jeunes peuvent aussi raconter comment le processus s’est déroulé, comme l’explique LiveCareer.
Une communauté «quittok» s’est même créée autour de cette pratique et accumule des millions de vues. Toutefois, ce phénomène ne date pas d’hier puisque dès le début des années 2020, le «quiet quitting» et le «loud quitting» ont fait leur apparition sur les différents réseaux sociaux. Les jeunes voulaient mettre en forme des signes de protestation face à des conditions de travail insatisfaisantes.
Des conséquences néfastes pour les entreprises
En ce qui concerne le «loud quitting», l’employé va exprimer publiquement et avec force son mécontentement avant de démissionner. Quant au «quiet quitting», il n’accomplit que le strict minimum requis, sans s’investir davantage. Mais à partir de 2021, la pratique du «quittoking» va se multiplier. Dans une vidéo publiée sur TikTok, on aperçoit des employés d’un McDonald’s au Royaume-Uni quitter leur poste en masse. Celle-ci avait fait plus de 16 millions de vues, et avait donc inspiré de nombreux employés.
Pour la plupart d’entre eux, les utilisateurs veulent montrer qu’il est possible de réagir face à un mauvais traitement de la part de l’employeur. Mais ce moyen de s’exprimer peut avoir des effets néfastes pour les entreprises. L’employé peut être amené à livrer des informations sensibles sur cette dernière, comme des détails sur des projets confidentiels. De quoi impacter la sécurité de leurs données et ainsi mettre en péril leur réputation.


















