
Il est devenu en fin 2024 le grand successeur de Paylib : service de paiement et de virement en ligne, Wero a été adopté par plusieurs banques en France et permet à plus de 30 millions de Français de réaliser des virements gratuitement grâce à un simple numéro de téléphone. Une solution de paiement instantané européenne qui facilite donc les paiements «entre amis». A ce jour, la BPCE (Banque populaire et Caisse d’épargne), le Crédit Agricole (dont LCL), le Crédit Mutuel (dont CIC), BNP Paribas, Société Générale et la Banque postale y ont recours.
Mais comme l’a appris RMC, son utilisation pourrait évoluer et permettre de régler des achats en ligne. Afin de concurrencer les services américains que sont Visa et MasterCard, l'EPI (initiative européenne pour les paiements) veut rassembler de plus en plus de pays dans le projet. Après la France, la Belgique et l’Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg vont adopter ce service dès 2026. Mais surtout, une solution de paiement en ligne va voir le jour.
Veepee, Orange, E. Leclerc…
Le premier pays à l’adopter sera l’Allemagne, avant la France et la Belgique. Concrètement, Wero compte se placer comme une nouvelle alternative de paiement au moment de régler un achat sur un site de e-commerce. En plus du traditionnel paiement par carte bancaire, celui par PayPal ou via un portefeuille numérique de type Apple Pay ou Google Pay, des commerçants vont proposer Wero. En France, les premiers à l’adopter vont être Veepee, Orange, E. Leclerc et l'École du ski français (ESF), indique RMC.
Dans un communiqué, l’EPI estime que cette nouvelle solution «permettra aux utilisateurs de ces services de régler leurs transactions d'une manière simple et intuitive». Mais pourrait-on aller plus loin à terme ? Selon nos confrères, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) aurait déjà affiché son intérêt pour cette solution de paiement pour les hôpitaux, les musées ou les collectivités locales. Voire un jour pour les impôts ?
Wero à terme chez tous les commerçants ?
Déjà utilisé par certains commerçants, Wero pourrait à terme s’installer comme une alternative aux traditionnels services de paiement et aux chèques, car il est impossible de frauder avec et surtout il ne coûte rien contrairement aux cartes bancaires. «Les transactions couvriront à la fois les cas simples, mais aussi complexes comme le paiement en fonction de l'usage, ou en plusieurs fois. Pour couvrir l'intégralité des besoins du marché», met déjà en avant l’EPI. Toutefois, il faudra un peu de temps pour mettre en place.



















