Faire fructifier un capital, bâtir petit à petit un patrimoine financier, spéculer en Bourse… L’assurance vie répond à tous les objectifs. C’est aussi un placement parfaitement adapté à la préparation de sa retraite, grâce à une épargne sécurisée à 100% pour la partie investie sur le fonds en euros, et avec deux gros avantages par rapport au PER : l’argent est récupérable à tout instant (pas de blocage jusqu’à la retraite), et les héritiers ne paieront, la plupart du temps, aucuns droits de succession, quel que soit l’âge de décès du souscripteur du contrat.

La fiscalité ? Certes, il n’y a pas de bonus à l’entrée, mais après huit ans, les gains échappent largement (voire totalement) à l’impôt, ce qui est souvent plus bénéfique. Il faut toutefois garder en tête qu’il s’agit d’un investissement devant à la fois ouvrir des perspectives de gains (via des fonds boursiers) et ­sécuriser le capital à l’approche de la ­retraite (via le fonds en euros ou des supports immobiliers), ce que permettent seulement les contrats d’assurance vie multisupport.

Les avantages fiscaux de l’assurance vie multisupport

Même s’il a été réformé en 2018, le régime fiscal de l’assurance vie reste très attrayant, surtout après huit ans. Il faut néanmoins distinguer deux situations en cas de sortie d’argent. Pour les versements antérieurs au 27 septembre 2017, les gains sont soumis à l’impôt sur le revenu ou, au choix, à une taxe dont le montant varie selon l’âge du contrat. Sachant que, après huit ans, un abattement annuel de 4 600 euros – 9 200 euros pour un couple – est appliqué sur les gains retirés, permettant dans la majorité des cas d’échapper à l’impôt (les 17,2% de prélèvements sociaux restent dus).

Pour les versements effectués à partir du 27 septembre 2017, en plus des prélèvements sociaux à 17,2%, les gains sont cette fois taxés forfaitairement à 12,8% ou, au choix, à l’impôt sur le revenu, mais là encore, au bout de huit ans, l’abattement de 4 600 ou 9 200 euros vient réduire ou supprimer l’impôt. Au-delà de l’abattement, les gains sont assujettis à une taxe de 7,5% (12,8% pour la part des versements supérieure à 150 000 euros) ou à l’impôt sur le revenu.

A noter que les très vieux contrats, ouverts avant 1983, ne sont plus exonérés d’impôts à 100%. Les gains issus des sommes qui y ont été versées depuis janvier 2020 sont désormais soumis à la fiscalité actuelle des contrats de plus de huit ans d’âge.

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