
Sommaire
- Les avantages fiscaux de l’assurance vie multisupport
- Les avantages successoraux imbattables à condition d’avoir alimenté le contrat avant 70 ans
- Comment fonctionnent les contrats ?
- Les contrats vendus par les mutuelles et les banques en ligne sortent du lot
- Huit contrats de qualité pour faire fructifier votre épargne en franchise d’impôts
- La part investie en Bourse doit être diminuée à partir de 55 ans
- Avec la gestion sous mandant, des experts pilotent votre contrat pour un coût modique
- Les règles d’imposition des intérêts et des plus-values en cas de retrait d’argent
Faire fructifier un capital, bâtir petit à petit un patrimoine financier, spéculer en Bourse… L’assurance vie répond à tous les objectifs. C’est aussi un placement parfaitement adapté à la préparation de sa retraite, grâce à une épargne sécurisée à 100% pour la partie investie sur le fonds en euros, et avec deux gros avantages par rapport au PER : l’argent est récupérable à tout instant (pas de blocage jusqu’à la retraite), et les héritiers ne paieront, la plupart du temps, aucuns droits de succession, quel que soit l’âge de décès du souscripteur du contrat.
La fiscalité ? Certes, il n’y a pas de bonus à l’entrée, mais après huit ans, les gains échappent largement (voire totalement) à l’impôt, ce qui est souvent plus bénéfique. Il faut toutefois garder en tête qu’il s’agit d’un investissement devant à la fois ouvrir des perspectives de gains (via des fonds boursiers) et sécuriser le capital à l’approche de la retraite (via le fonds en euros ou des supports immobiliers), ce que permettent seulement les contrats d’assurance vie multisupport.
Les avantages fiscaux de l’assurance vie multisupport
Même s’il a été réformé en 2018, le régime fiscal de l’assurance vie reste très attrayant, surtout après huit ans. Il faut néanmoins distinguer deux situations en cas de sortie d’argent. Pour les versements antérieurs au 27 septembre 2017, les gains sont soumis à l’impôt sur le revenu ou, au choix, à une taxe dont le montant varie selon l’âge du contrat. Sachant que, après huit ans, un abattement annuel de 4 600 euros – 9 200 euros pour un couple – est appliqué sur les gains retirés, permettant dans la majorité des cas d’échapper à l’impôt (les 17,2% de prélèvements sociaux restent dus).
Pour les versements effectués à partir du 27 septembre 2017, en plus des prélèvements sociaux à 17,2%, les gains sont cette fois taxés forfaitairement à 12,8% ou, au choix, à l’impôt sur le revenu, mais là encore, au bout de huit ans, l’abattement de 4 600 ou 9 200 euros vient réduire ou supprimer l’impôt. Au-delà de l’abattement, les gains sont assujettis à une taxe de 7,5% (12,8% pour la part des versements supérieure à 150 000 euros) ou à l’impôt sur le revenu.
A noter que les très vieux contrats, ouverts avant 1983, ne sont plus exonérés d’impôts à 100%. Les gains issus des sommes qui y ont été versées depuis janvier 2020 sont désormais soumis à la fiscalité actuelle des contrats de plus de huit ans d’âge.
Les avantages successoraux imbattables à condition d’avoir alimenté le contrat avant 70 ans
De gros avantages viennent alléger la facture de droits de succession qu’ont à régler les héritiers du contrat. Pour les versements effectués avant les 70 ans du souscripteur, chacun des bénéficiaires désignés ne versera rien à l’Etat jusqu’à 152 500 euros de capitaux reçus, puis au-delà de cette somme, sera taxé entre 20 et 31,25%. Pour les versements postérieurs à 70 ans, le législateur a été moins généreux : l’abattement fiscal prévu est de 30 500 euros seulement (les gains engrangés ne sont toutefois jamais taxés), et il s’applique à l’ensemble des bénéficiaires du contrat, qui devront donc se le partager. Au-delà de cet abattement, les montants reçus seront soumis aux droits de succession habituels.
Comment fonctionnent les contrats ?
Les contrats actuels sont presque tous à versements libres : que vous optiez pour un assureur classique (Axa, Generali, Swiss Life…) ou opérant uniquement sur Internet (BoursoBank, Corum L’épargne, Placement-direct, Fortuneo…), vous pourrez alimenter le contrat au rythme et avec les montants voulus.
Seul inconvénient : afin d’optimiser la fiscalité, il vaut mieux ne pas toucher à son épargne avant huit ans. Mais celle-ci n’est pas bloquée : l’assuré peut la récupérer à tout instant (sous dix jours), soit en capital, retiré en une ou plusieurs fois, soit en rente, qui sera, au choix, servie à vie ou pendant une durée déterminée, par exemple quinze ans.
Les contrats vendus par les mutuelles et les banques en ligne sortent du lot
Plus de 75% des encours d’assurance vie sont gérés par les banques à guichets et les cabinets d’assurances, mais ces établissements brillent rarement par la qualité de leur offre. Vous trouverez bien mieux du côté des associations d’épargnants et des mutuelles, telles que Afer, Carac, Garance, MACSF ou Maif, dont les contrats rapportent entre 3 et 3,50% l’an. Les assurances vie des banques en ligne et des courtiers installés sur Internet sont également plus performantes.
A noter que de plus en plus d’établissements restreignent l’accès à leur fonds en euros, exigeant qu’à chaque versement un minimum d’épargne (de 25 à 50% de la mise) soit placée sur des fonds non garantis, axés notamment sur la Bourse. Ce n’est pas le cas des contrats de notre sélection : non seulement ils disposent d’un fonds en euros de qualité, mais, sauf exception, vous pourrez y loger vos économies sans limitation.
Huit contrats de qualité pour faire fructifier votre épargne en franchise d’impôts

(1) Performance du fonds en euros sans risque, nette de frais de gestion. (2) Sur le fonds en euros et sur les fonds à risque. (3) En plus du fonds en euros. (4) Frais prélevés lors du transfert d’argent d’un fonds à un autre. (5) 12 arbitrages gratuits par an. (6) 1% sur les fonds à risque. (7) 0,2% vers les fonds à risque. 12 arbitrages gratuits par an vers les fonds à risques. (8) 1,30% entre 50 000 et 150 000 euros, 1% au-delà de 150 000 euros. (9) 1 arbitrage gratuit par an. (10) Le capital investi sur ce fonds en euros (Suravenir Opportunités 2) est garanti à seulement 97% (100% moins 3% de frais de gestion). (11) Le capital investi sur ce fonds en euros (Fonds Euro Nouvelle Génération) est garanti à seulement 98% (100% moins 2% de frais de gestion).
La part investie en Bourse doit être diminuée à partir de 55 ans
Grâce à la diversité des supports proposés, un contrat permet à un assuré de faire évoluer son épargne en fonction de la durée le séparant de la retraite. Quand cet horizon est lointain (plus de quinze ans), ce sont les placements à long terme, notamment les fonds d’actions, qu’il doit privilégier. Certes, avec la Bourse, on est jamais à l’abri d’une chute des cours, mais les statistiques prouvent que, sur dix ans, les performances des actions sont toujours positives. A mesure qu’approche la retraite (autour de 55 ans), plutôt qu’augmenter son capital, c’est le sécuriser qui prime. D’où la nécessité d’augmenter la part du fonds en euros ou celle de fonds immobiliers peu volatils, de type SCPI ou SCI. La plupart des assureurs peuvent s’en charger, à travers des arbitrages automatiques.
Avec la gestion sous mandant, des experts pilotent votre contrat pour un coût modique
Beaucoup d’assurés ne prennent pas la peine de gérer leur contrat. Ils ont une solution toute trouvée : confier sa gestion à des experts. Il leur suffit de définir avec l’assureur une stratégie d’investissement, basée sur un profil de risque (prudent, équilibré ou offensif). Ce sont ensuite des sociétés spécialisées, telles qu’Amundi, Lazard ou Rothschild, qui investissent l’épargne sur les marchés, dans le respect de l’orientation fixée. Le coût du service est modique : il prend la forme d’une hausse des frais de gestion du contrat, allant de 0,10 à 0,20% par an. Quand au ticket d’entrée, il démarre à 100 euros et n’excède pas 1 000 euros.
Les règles d’imposition des intérêts et des plus-values en cas de retrait d’argent
La réforme de 2018 n’a modifié qu’à la marge le principe de taxation de l’assurance vie : en cas de retrait d’argent, la part des gains reste ainsi peu imposée après huit ans, voire pas du tout si ces gains n’excèdent pas l’abattement de 4 600 euros par an (9 200 euros pour un couple marié ou pacsé). Attention, en plus des taux d’imposition, il faut, à chaque fois, ajouter 17,2% de prélèvements sociaux (également dus chaque fin d’année sur le fonds en euros, même si aucun retrait n’a été effectué).

(1) Les gains issus des versements inférieurs à 30 490 euros effectués entre le 26.9.1997 et le 31.12.1997 sont exonérés d’impôts. (2) Les versements effectués depuis janvier 2020 sur un contrat ouvert avant janvier 1983 sont désormais soumis à la fiscalité actuelle des contrats de plus de huit ans. (3) Cette limite de 150 000 euros (le double pour un couple) s’entend pour tous les contrats d’assurance vie et de capitalisation ouverts, et non par contrat. (4) L’option de l’impôt sur le revenu, si elle est choisie, s’applique lors de l’envoi de la déclaration de revenus. Au cas où le montant de taxe prélevé (à 7,50 ou 12,80%) s’avère supérieur à l’impôt dû, l’excédent est restitué. (5) L’abattement fiscal sur les gains issus du contrat est de 4 600 euros par an pour une personne seule (célibataire, divorcée…) ou de 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé.
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