Capital : Pourquoi avoir décidé de vendre Babyloan ?

Arnaud Poissonnier : Le modèle économique de notre plateforme n’a pas permis de pérenniser notre activité. Le schéma qui consiste à proposer des prêts solidaires, sans intérêt, n’est pas rentable. Et cela fait plusieurs années qu’on le savait en danger.

Capital : Le lancement en 2020 du prêt à impact n’a-t-il pas changé la donne ?

Arnaud Poissonnier : Avec le lancement fin 2020 de Babyloan Impact, nous avons trouvé un modèle potentiellement rentable. Et ceci s’explique très facilement : sur ce prêt rémunéré, les épargnants investissent en moyenne 1.500 euros, soit dix fois plus que dans le prêt solidaire, considéré comme de la philanthropie par nos membres, les Babyloaniens.

Or le temps de développer Babyloan Impact et de le mettre en ligne, sa sortie est arrivée en pleine crise du Covid. Nous l’avons donc lancé trop tard.

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