
C’est une bonne nouvelle pour les parents solos qui bénéficiaient du complément de libre choix du mode de garde (CMG). Comme l’a appris Le Parisien, cette aide, jusqu’alors allouée aux familles pour compenser les frais de garde d’un enfant de moins de six ans, va être étendue jusqu’à l’âge de douze ans. Selon un décret publié ce jeudi 12 juin, l’extension de cette aide sera effective au 1er septembre prochain. C’est l’ancienne ministre des Familles, Agnès Canayer, qui avait dévoilé la mesure dans sa feuille de route.
«J’ai décidé que dans le cadre des familles monoparentales, nous allions aller jusqu’à douze ans», a confirmé ce jeudi sur Europe 1 la ministre de la Santé Catherine Vautrin. La ministre a confirmé également l’allocation de cette aide aux deux parents, même s’ils sont en résidence alternée. Ils devront être éligibles, et le montant sera versé «à proportion du moment où il a l’enfant», a détaillé la ministre. En revanche, cette mesure ne sera pas applicable début septembre, mais le 1er décembre.
Le mode de calcul également modifié
Intégrée à la Paje, cette aide permet de prendre en charge le coût de la rémunération versée à une assistante maternelle, une garde à domicile, une association, une entreprise habilitée ou encore une micro-crèche pour la garde d’un ou plusieurs enfants de moins de six ans, précise Capital. Pour en bénéficier, il faut employer une assistante maternelle, faire appel à une association ou une entreprise spécialisée employant des assistantes maternelles agréées.
Il faut également travailler (au moins une heure durant le mois de demande de la CMG), être demandeur d’emploi ou toucher certaines aides. Pour les salariés, il y a des plafonds de ressources à ne pas dépasser dans la tranche 1 : 23 903 euros (un enfant), 27 295 euros (deux enfants) et 30 687 euros (trois enfants). Aujourd’hui, le complément de libre choix du mode de garde bénéficie à 700 000 familles. En 2020, 66% de familles avec enfants le touchaient, un peu plus de 24% de familles monoparentales et 9% de familles recomposées.
Le ministère de la Santé indique également que le mode de calcul du complément va être modifié «pour augmenter le soutien financier aux parents qui ont des besoins d’accueil importants ou des revenus modestes». Catherine Vautrin explique que «les revenus de la famille, sa composition, le nombre d’enfants, le nombre d’heures nécessaires en fonction de vos activités professionnelles» seront regardés de plus près.



















