La Bourse a aussi séduit les détenteurs d'assurance vie en 2020. Selon la Fédération française de l'assurance, la part des unités de compte (UC), ces fonds le plus souvent investis sur les marchés financiers, a ainsi pesé 34% des cotisations versées tout au long de l'année sur les contrats. Une proportion qui a même atteint un record de 38% en février dernier. Mais les épargnants ont-ils vraiment le choix, alors que l'alternative à ces UC, le fonds en euros, n'a rapporté, en moyenne, que 1,10% au titre de 2020, selon le cabinet Good Value for Money ? Et que les compagnies proscrivent désormais les versements réalisés à 100% sur ce fonds garanti, exigeant à la place de 20 à parfois 50% d'UC ?

Le problème à se lancer de la sorte sur les marchés, c'est que ces épargnants devront décider seuls des arbitrages à accomplir entre différents fonds, et du moment où mettre de côté les gains engrangés. Sauf, comme y invitent depuis belle lurette les assureurs sur Internet, et tout récemment les grandes banques de réseau, à confier leur contrat à des gérants spécialisés, le plus souvent indépendants de la compagnie. "Sur le long terme, cette gestion sous mandat est un excellent moyen de doper son rendement", confirme Stellane Cohen, présidente du courtier Altaprofits. Comme le montre notre comparatif de contrats, sur la moitié d'entre eux, 1.000 euros suffisent en effet pour accéder à cette solution, qui n'a plus rien d'élitiste. Le plus difficile, en définitive, sera de choisir le profil de risque souhaité, parmi les quatre à cinq en général proposés.

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