Un risque d’impayés quasi nul, pas d’encadrement des loyers, une fiscalité encore avantageuse… Sur le papier, la location de meublés de tourisme, via des plateformes comme Airbnb ou Abritel, a tout pour plaire. La réalité est parfois très différente. La preuve avec Pierre, qui a mis cet été son studio francilien en location via une plateforme spécialisée. La locataire s’y est trouvée si bien qu’au lieu d’y rester seulement quelques jours, comme prévu, elle a joué les prolongations, refusant de rendre les clés à Pierre ! Pis, elle a changé la serrure… Maigre consolation pour Pierre, son cas est loin d’être isolé, des squatteurs «professionnels» se faisant passer pour des locataires de quelques jours et profitant d’une faille juridique pour s’incruster dans les lieux.

A Toulouse, ce n’est pas au squat que la propriétaire d’un meublé de tourisme a eu affaire, mais à des dégradations. Et quelles dégradations ! Persuadée d’avoir loué son bien à un couple, elle l’a retrouvé occupé par cinq personnes et proprement saccagé, avec miroirs brisés, draps brûlés et mégots de cigarette jonchant le sol.

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La location meublée touristique, du rêve au cauchemar

Une autre propriétaire avait, elle, retrouvé son meublé de tourisme occupé par une quarantaine de personnes, avec près de 30 000 euros de dégâts à la clé ! Et que dire de ce propriétaire parisien, que la police a appelé afin de perquisitionner son meublé de tourisme soupçonné d’abriter un trafic de drogue ? En Ile-de-France toujours, une propriétaire a elle aussi été contactée par la police, son meublé étant utilisé dans le cadre d’actes de prostitution…

Si, pour vous également, le rêve de la location de meublés touristiques a viré au cauchemar, n’hésitez pas à nous adresser votre témoignage, de façon anonyme si vous le souhaitez, à l’adresse suivante : [email protected].

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