Acheter une résidence secondaire et la mettre de temps en temps en location pour en payer les charges, est un bon calcul, largement facilité par l’émergence des plateformes de location de type Airbnb, Abritel ou autres. Reste que les contraintes pesant sur les propriétaires sont de plus en plus lourdes, notamment depuis la loi Le Meur, dite «loi anti-Airbnb». Non seulement elle a alourdi la fiscalité de ceux qui tirent des revenus de la location touristique, mais elle leur impose aussi toute une série de nouvelles obligations, pas toujours faciles à respecter…

1. Un numéro d’enregistrement obligatoire partout

Jusqu’alors, toutes les résidences secondaires mises en location de tourisme devaient faire l’objet d’une déclaration à la mairie. Celles situées en zones tendues (où la demande de logement est trop forte par rapport à l’offre) devaient en plus obtenir un numéro d’enregistrement de cette même mairie, à mentionner sur chaque annonce. La loi Le Meur étend cette procédure à toutes les mises en location de meublés de tourisme, quelle que soit leur localisation. «L’entrée en vigueur est prévue au plus tard le 20 mai 2026, un décret d’application devant encore être publié», explique Lorène Derhy, avocate à Paris. Et attention à l’amende pour ceux à qui cela aurait échappé ! Les mairies pourront vous réclamer jusqu’à 10 000 euros en cas de défaut d’enregistrement et jusqu’à 20 000 euros pour l’utilisation d’un faux numéro d’enregistrement.

2. Autorisation de changement d’usage étendue

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