Vous rêvez de faire fortune dans la tech ? Suivez donc l’exemple de Mira Murati, ingénieure américaine et fondatrice de Thinking Machines. Invitez une poignée d’investisseurs aux poches bien remplies, récitez-leur votre pitch et surtout, faites court : «Nous sommes en train de bâtir une entreprise d’intelligence artificielle (IA), avec les meilleurs de cette discipline. Je n’en dirai pas plus.» Cela devrait suffire. En juillet, soit moins de six mois après avoir créé sa start-up, et sans même avoir engrangé un «cent» de chiffre d’affaires, cette présentation lui avait valu de lever deux milliards de dollars. Murati n’est certes pas la première venue, elle a participé au développement de ChatGPT. Mais cette anecdote illustre une pratique très en vogue dans les cénacles bouillonnants de l’IA. «Bonnes ou mauvaises, toutes les idées sont financées, les investisseurs peinent à faire la différence, déplorait récemment Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon. Nous sommes dans une sorte de bulle.»

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