
La Bourse de Paris en petite forme. Elle est en légère baisse ce jeudi 15 mai, accusant le contrecoup de l'optimisme du début de semaine lié aux annonces dessinant une accalmie dans la guerre commerciale de Donald Trump. L'indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, perdait 0,40% vers 10h50 heure de Paris. Mercredi, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,47%, à 7 836,79 points, soit un recul de 37,04 points. «L'enthousiasme autour de la détente commerciale retombe(e) quelque peu», observe Franklin Pichard, directeur de la recherche chez Kiplink.
Une succession d'accords commerciaux entre les Etats-Unis et ses partenaires d'échanges, avec en premier lieu l'annonce lundi de la réduction des surtaxes douanières qu'Etats-Unis et Chine s'imposent mutuellement, avait relancé l'optimisme sur les marchés. Mais «l'appétit pour l'optimisme commercial commence à montrer des signes d'épuisement», relève Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.
La Bourse reste prudente dans le contexte de guerre commerciale
Dans la lignée de la séance de la veille, morose, le relâchement des investisseurs a laissé place à la prudence. Et il existe une crainte «que les prix des actions n'aient trop augmenté, ce qui les rend vulnérables à des changements soudains», commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group. «Des prises de bénéfice après de très bonnes séances sont inévitables», abonde Christopher Dembik conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Ubisoft chute en Bourse
Le géant des jeux vidéo Ubisoft enregistre une perte nette de 159 millions d'euros, plombé par le lancement en demi-teinte de Star Wars Outlaws l'été dernier et l'arrêt prématuré de son jeu de tir en ligne XDefiant, selon ses résultats annoncés mercredi soir. Des données mal accueillies par les investisseurs : le titre de l'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft décrochait de 19,79% à 9,34 euros vers 10h. L'action valait plus de 23 euros il y a un an.
Sanofi investit massivement aux Etats-Unis
Le géant pharmaceutique Sanofi (+0,61%), dont la moitié des ventes sont américaines, a annoncé mercredi son intention d'«investir au moins 20 milliards de dollars aux Etats-Unis d'ici 2030», emboîtant le pas à d'autres laboratoires qui ont déjà pris la même initiative pour se prémunir d'éventuels droits de douane.


















