Un secteur en grande difficulté. Chaque jour, près de 25 restaurants ferment leurs portes en France, en raison notamment d’une baisse importante de leur fréquentation. Ainsi, pour lutter face à cette crise, les Assises de la restauration ont été lancées au mois de mai dernier et se sont clôturées ce jeudi 11 décembre. Parmi les mesures présentées, celle visant à assouplir les critères du label «fait maison».

Pour rappel, TF1 Info explique que cette mention distingue les plats de fabrication artisanale des plats ou ingrédients industriels. Cette mention ne peut être apposée qu’à certains plats de la carte. C’est pourquoi le gouvernement envisage d'allonger la liste de produits autorisés pour utiliser cette mention. Seront intégrés les œufs en bouteilles, les légumes blanchis ou la crème végétale. «L'objectif, c'est de favoriser la mention ‘fait maison’, faire en sorte qu'elle puisse être reprise en facilitant son usage. On ne diminue pas l'exigence, mais on répond aux pratiques des restaurateurs», précise le cabinet de Serge Papin.

De nouvelles consultations en 2026

Si l’Umih a salué cette mesure dans un communiqué, la première organisation patronale dans le secteur de la restauration milite pour «un affichage obligatoire» pour l'ensemble des établissements de la restauration hors domicile comme la restauration rapide, les traiteurs ou encore les boulangeries. Serge Papin a promis de nouvelles consultations l’année prochaine.

Autre assouplissement prononcé par les Assises de la restauration : celui de l’accès au titre de «Maître-Restaurateur». S’il concerne 3 000 restaurateurs qui font «une cuisine 100% faite maison, avec des produits locaux sourcés en circuit court», le président de la République, Emmanuel Macron, a fixé, en septembre, un objectif de 10 000 en 2027 pour ce titre qui reconnaît la qualité de service sans nécessairement être des restaurants haut de gamme.