
À 78 ans, Donald Trump devient le 47e président des États-Unis. Un retour historique à la Maison-Blanche après avoir prêté serment sous la coupole du Capitole. Comme attendu, devant un parterre de chefs d’État, le Républicain a annoncé ses premières mesures fortes. Avant son discours, le nouveau président américain avait promis de signer un nombre «record» de décrets présidentiels. Battu en 2020, il a notamment rappelé qu’il était «la preuve vivante qu'il ne faut jamais croire que quelque chose est impossible». Focus sur les huit punchlines marquantes lors de son discours.
«L’âge d’or des États-Unis commence aujourd’hui»
Parmi ses premières prises de parole, Donald Trump a affirmé que «l'âge d'or des États-Unis commence aujourd'hui». Avant de poursuivre : «À partir de ce jour, notre pays va s'épanouir et être à nouveau respecté dans le monde.» Le nouveau président confirme aussi que son mandat a pour objectif de «redonner la foi, la richesse, la démocratie et la liberté à nos concitoyens».
Trump sauvé par Dieu pour «rendre sa grandeur à l’Amérique»
Dans la foulée, le président républicain est revenu sur la tentative d’assassinat dont il a été victime le 13 juillet dernier. «Dieu m'a sauvé pour que je rende sa grandeur à l'Amérique», a-t-il lancé. Et de préciser : «La balle d'un assassin a transpercé mon oreille, mais j'ai senti (...) que ma vie avait été sauvée pour une raison.»
Un état d'urgence nationale à la frontière avec le Mexique
Au niveau des frontières, Donald Trump a confirmé que parmi ses «décrets historiques», il allait en signer un pour déclarer «l’état d'urgence nationale à la frontière sud» avec le Mexique. «Toutes les entrées illégales seront immédiatement bloquées et nous allons commencer le processus de renvoi de millions et de millions de criminels étrangers d'où ils viennent», a-t-il ajouté.
Un autre état d'«urgence énergétique» pour doper la production d'hydrocarbures
Autre état d’urgence évoqué par Donald Trump : énergétique cette fois-ci. «Nous allons forer à tout-va», a lancé le président américain, dans le but de doper la production d'hydrocarbures des États-Unis.
Il réitère ainsi sa promesse de campagne et assure qu'il reviendra sur nombre de mesures climatiques prises par son prédécesseur Joe Biden pour favoriser la transition énergétique et baisser les émissions de gaz à effet de serre du pays, deuxième pollueur mondial après la Chine. Dans la foulée, la Maison-Blanche a confirmé que les États-Unis allaient se «retirer de l'accord de Paris sur le climat».
«Nous allons reprendre le canal de Panama»
Autre mesure forte, autant géographique que géopolitique : le canal de Panama. Le président fraîchement élu veut «reprendre» le canal, mais également renommer le golfe du Mexique en «golfe de l'Amérique».
Les pays étrangers taxés
Donald Trump promet de «taxer les pays étrangers» afin d’«enrichir les citoyens américains». Le président américain a évoqué une «révision du système commercial» et l’instauration de «droits de douane et des taxes aux pays étrangers».
«Il n'y a que deux sexes : masculin et féminin»
Opposé aux personnes transgenres, Donald Trump a confirmé que dès ce 20 janvier, «la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu'il n'y a que deux sexes, masculin et féminin». Des décrets devraient voir le jour afin d'arrêter les aides fédérales pour les personnes transgenres.
«Planter» le drapeau américain «sur la planète Mars»
Dernière mesure phare annoncée lors de son discours : la reconquête de Mars. «Les États-Unis se considéreront à nouveau comme une nation de progrès, qui accroît sa richesse, étend son territoire (...) et porte notre drapeau dans de nouveaux et magnifiques horizons. Et nous poursuivrons notre destinée jusqu'aux étoiles, en envoyant des astronautes américains planter la bannière étoilée sur la planète Mars», a-t-il lâché.



















