Le 20 août, les passagers du vol Delta DL-1437 ont vécu une scène digne d'un film catastrophe. Alors que le Boeing 737 approchait d'Austin, certains voyageurs ont aperçu un morceau du volet gauche de l'aile se détacher. «Nous avons pensé que c'était une mauvaise turbulence. L'avion tremblait», raconte Shanila Arif auprès de Newsweek. Elle poursuit : «La femme devant nous a ouvert la fenêtre et a dit que c'était cassé. J'ai ouvert le hublot et j'ai eu peur». Et pour cause : les images partagées sur les réseaux sociaux montrent la pièce métallique arrachée battant au vent.
Malgré cette pièce détachée de l'aile et la frayeur provoquée, le vol s'est posé sans incident à 14h24, avec seulement un retard limité. Dans un communiqué, la compagnie Delta Airline a confirmé l'anomalie : «Nous avons observé qu'une partie du volet gauche n'était pas en place. L'appareil a été retiré du service pour maintenance. Nous nous excusons auprès de nos clients. La sécurité de nos équipes et passagers reste notre priorité.» Une enquête a été ouverte par l'Agence fédérale de l’aviation (FAA) afin de déterminer l'origine exacte de la panne.
Boeing encore un peu plus dans l'embarras
Cet incident plonge un peu plus dans l'embarras l'avionneur américain. Boeing est, en effet, déjà fragilisé par de précédents déboires techniques, certains ayant débouché sur de véritables drames. En janvier 2024, notamment, un Boeing 737 MAX 9 d'Alaska Airlines a subi une dépressurisation en vol après la perte d’un panneau de porte, obligeant un retour d'urgence à Portland avec huit blessés légers. Ce mois-ci, un vol entre Corfou et Düsseldorf a été dérouté vers l'Italie après l’apparition de flammes au niveau d’un moteur. Le Boeing 757 de Condor a atterri en urgence à Brindisi sans aucun blessé à son bord. Plus tragique, le crash du Boeing 787 Dreamliner d'Air India peu après le décollage en juin 2025, causant la mort de 241 personnes.
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