
C’est ce que l’on peut appeler un vaste coup de filet. Comme l’a appris RTL mardi 27 mai, l’enquête dans le cadre de la tentative d’enlèvement de la fille d’un investisseur en cryptomonnaies en plein Paris a connu une énorme avancée. En effet, tous les membres du commando ayant participé à cette attaque dans le XIe arrondissement ont été arrêtés et placés en garde à vue mardi matin. Mais surtout, l'enquête de la Brigade de répression du banditisme (BRB) a permis de mettre au jour une autre tentative d’enlèvement.
Selon les éléments recueillis également par TF1, le projet a été déjoué à quelques minutes près du côté de Nantes, en Loire-Atlantique. En surveillance, les policiers remarquent dix personnes cagoulées et stationnées dans deux voitures. Ils s’apprêtaient visiblement à enlever un entrepreneur s’étant enrichi dans les cryptomonnaies, mais dont l’identité n’a pas été dévoilée. Pour ne prendre aucun risque, les policiers décident d’interpeller tous les suspects et de les placer en garde à vue.
Un vaste réseau bientôt démantelé ?
Avec les arrestations dans le dossier de l’enlèvement parisien, au total, 25 hommes ont été placés en garde à vue, selon TF1. Car en dehors de ces deux affaires, six autres suspects ont été interpellés lundi 26 mai en région parisienne. Connus la plupart pour des faits de «petite délinquance» (violence, drogue, vol, etc.), il ne s’agirait que de logisticiens et d’exécutants, et presque tous sont âgés de moins de 20 ans. Si l’enquête se poursuit, les enquêteurs seraient persuadés que toutes les dernières affaires d’enlèvement sont liées (Nantes, Paris et un autre début mai).
A ce jour, les commanditaires ne seraient toujours pas identifiés. Une source interrogée par TF1 s’étonne d’ailleurs de la facilité dont ces «petites mains» se sont laissées convaincre pour participer à ces tentatives d’enlèvement pour «quelques milliers d'euros tout au plus». «Ils ne se posent pas de questions (…) même quand il s'agit d'imposer des sévices ultra-violents à leur cible», ajoute cette source.
Selon les informations du Parisien, toutes ces affaires pourraient en effet être liées. Un homme, caché au Maroc, aurait été identifié comme un possible commanditaire commun. Si l’homme d’une quarantaine d’années n’agirait pas seul, il pourrait faire partie d’une organisation criminelle qui opère depuis plusieurs mois.
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