L'une des forces du bitcoin et des autres cryptomonnaies est de permettre à tout utilisateur une gestion personnelle de ses fonds, sans tiers de confiance. Les faillites de plateformes, comme celles de Mt. Gox ou de FTX, ont démontré l’importance d’une garde (sécurisation et conservation) personnelle. Néanmoins, l’histoire de la crypto est aussi truffée de récits de pertes de sommes considérables par des utilisateurs peu précautionneux. Pour comprendre cette problématique récurrente, il faut revenir à la source de ce qui constitue une cryptomonnaie : une unité de compte écrite sur une adresse, qui n’est accessible que si l’on détient le mot de passe de cette adresse, c’est-à-dire la clé privée. Cette clé est à protéger à tout prix : sa perte est synonyme de perte des fonds associés à son adresse. La plupart des portefeuilles cryptos facilitent sa conservation en proposant une phrase de récupération – communément appelée «seed» (graine) – qui consiste en une suite de 12, 24 ou même 25 mots (générés à partir d’une liste publique de 2 048 mots), qui permet d’accéder à une ou plusieurs clés privées. On l’appelle aussi phrase mnémonique car ces mots peuvent être mémorisés facilement, de manière à ne laisser aucune trace écrite.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement