
Sommaire
- Design : on prend les mêmes et on recommence… et c’est tant mieux (4,5/5)
- Connectique : un appareil paré pour l’avenir (5/5)
- Écran : une qualité digne d’un smartphone premium (5/5)
- Performances : un Tensor G5 essentiellement taillé pour l’IA (4/5)
- Photo : un photophone solide et bien épaulé par l’IA (4,5/5)
- Autonomie et recharge : Google à la traîne (3/5)
- Durabilité et réparabilité : de bons élèves (4/5)
- Les meilleures alternatives au Pixel 10 Pro
- Conclusion
Comme l’an passé, Google a choisi la période estivale pour lever le voile sur sa nouvelle famille de smartphones Pixel. Juste avant la cavalerie d’Apple avec ses iPhone 17. Quatre nouveaux modèles succèdent aux précédents dont les Pixel 10 Pro et Pro XL que nous testons ici. Ce dernier se distingue de son petit frère par un écran plus généreux, une batterie plus conséquente et un chargement, filaire et sans fil, plus performant. Le reste de sa fiche technique demeure en tout point similaire.
Pour cette nouvelle fournée, Google mise une fois de plus sur sa maîtrise de l’intelligence artificielle et de la photographie. La marque ne cherche pas à en mettre plein la vue côté technique et n’ambitionne pas de pulvériser les scores de benchmarks. La philosophie du géant américain s’oriente plutôt vers l’usage pour simplifier au maximum les manipulations et faciliter le quotidien. Non sans quelques frustrations.
En attendant, les Pixel conservent leur aura de mobiles premiums avec un tarif à la hauteur de leurs ambitions. Voyons ici, avec les Pixel 10 Pro et Pro XL, si Google maintient sa place sur le podium des meilleurs modèles.
Design : on prend les mêmes et on recommence… et c’est tant mieux (4,5/5)
Posez côte à côte un Pixel 9 Pro de 2024, un Pixel 10 Pro de 2025 et jouez au jeu des sept différences. Bonne chance. L’éventail de couleurs mis à part (avec cette année un Quartz gris et un vert Jade), le look n’a pas changé d’un poil. Et avec les Pixel, on aime ou on déteste. Au dos, la grande pilule transversale et protubérante qui regroupe les modules photo n’est pas au goût de tout le monde. Mais elle a le bénéfice, comme pour Apple avec ses iPhone, de traduire immédiatement l’identité de l’appareil.

Gabarit, châssis en aluminium, dos mat protégé par du verre Gorilla Glass Victus 2, tranches plates, brillantes et arrondies sur les bords… rien n’a changé donc en apparence. Tout au plus peut-on constater une très légère prise de poids. Le Pixel 10 Pro accuse 207 g contre 199 g pour son prédécesseur et 11 g séparent les Pixel 9 Pro XL du 10 Pro XL. La raison ? L’intégration de la norme Qi 2.2 pour la recharge sans fil avec son anneau magnétique façon MagSafe. L’appareil conserve bien sûr sa certification IP68 pour résister à la poussière et à l’immersion accidentelle dans l’eau.

Google n’a donc en rien modifié la recette de son appareil et c’est tant mieux. La préhension demeure toujours aussi confortable, un peu moins avec le Pixel 10 Pro XL qui nécessite des mains plus grandes pour être manipulé sans accrocs. Le dos n’accroche pas les traces de doigts, les tranches ne s’incrustent pas dans la paume, mais les téléphones sont un peu glissants. Il vaudra mieux leur ajouter une coque. On apprécie, enfin, la stabilité de l’appareil lorsqu’il repose à plat sur le dos. Un atout face à de nombreux autres mobiles qui deviennent bancals en raison du bloc photo niché sur un côté.
Connectique : un appareil paré pour l’avenir (5/5)
Smartphones premium oblige, les Pixel 10 Pro se parent de tous les moyens de communication à jour. On retrouve donc une connexion Wi-Fi 7 (déjà présente sur les modèles Pro l’année dernière) mais à présent aussi du Bluetooth 6 (en version 5.3 sur le modèle précédent). Cette norme lancée à l’automne 2024, commence à fleurir dans les smartphones haut de gamme. Elle apporte quelques nouveautés comme une précision accrue dans le calcul de la distance entre deux appareils. Pratique lorsqu’il s’agit de retrouver ses écouteurs égarés dans le salon ou encore de localiser son téléphone perdu ou volé avec une précision d’environ 50 cm. Une particularité qui n’empêche cependant pas Google de placer également à bord de ses Pixel 10 Pro une puce large bande pour l’orientation spatiale afin de maximiser ses chances de retrouver un appareil égaré. Évidemment, le Bluetooth 6 reste rétrocompatible avec les versions précédentes. Vous n’aurez donc pas à renouveler tous vos périphériques Bluetooth pour continuer à les utiliser. Autre atout, le support du LE Audio pour un son de meilleure qualité avec vos casques et écouteurs et le support du protocole Auracast (pour diffuser une même source sur plusieurs casques).

Le reste de la connectique demeure quant à lui inchangé avec de la 5G bien sûr, la connexion satellite pour les appels d’urgence, une puce NFC pour le paiement sans contact et un port USB-C 3.2. Petit bonus : le thermomètre, placé au dos de l’appareil, sous le flash, est toujours présent.
Écran : une qualité digne d’un smartphone premium (5/5)
On vante généralement le savoir-faire de Samsung pour les écrans de ses smartphones. Google n’a pas à rougir de ceux employés dans ses Pixel. Ses dalles Super Actua Display présentes sur ses appareils depuis les Pixel 8 Pro (et fabriquées par Samsung Display) figurent généralement sur le podium établi par DxOMark, laboratoire indépendant d’évaluation technique. Et, déjà l’an dernier, nous avions salué les excellents résultats de la dalle du Pixel 9 Pro XL tant pour sa luminosité que pour son respect des couleurs. Avec les Pixel 10 Pro et 10 Pro XL, Google continu sur sa lancée.

Sous notre sonde, les dalles présentent un pic de luminosité mesuré à 2204 cd/m2. Un écran particulièrement lumineux et très agréable à consulter, même en plein soleil, sans la moindre gêne. L’absence de traitement anti-reflet spécifique tel qu’on en trouve chez Samsung sur les S25 Ultra est donc facilement compensée. Quant à la colorimétrie, elle se montre elle aussi très appréciable avec un Delta E mesuré à 2,03 en mode couleurs naturelles. Il est suffisamment inférieur au seuil de 3 à partir duquel l’œil humain fait la différence entre une couleur affichée et celle envoyée par la source.

Ce qui différencie le Pixel 10 Pro du 10 Pro XL, ce n’est pas la qualité de la dalle OLED, identique sur les deux modèles. C’est la taille. Le Pixel 10 Pro présente une surface d’affichage de 6,3 pouces. La définition s’établit à 1280 x 2856 pixels pour une résolution de 495 ppp. Pour le format XL on peut compter sur une dalle de 6,8 pouces avec une définition supérieure, portée à 1344 x 2992 pixels pour, du même coup, une résolution un poil inférieure de 486 ppp. Les différences, peu significatives, s’arrêtent ici puisque les deux appareils profitent d’un rafraîchissement de 1 à 120 Hz grâce au LTPO.
Performances : un Tensor G5 essentiellement taillé pour l’IA (4/5)
La puce maison Tensor équipe les smartphones Pixel depuis 2021 et le Pixel 6. En 2025, place à la cinquième génération, le Tensor G5. Google n’a jamais vraiment souhaité participer à la course à la performance brute avec ses puces, préférant miser sur l’aisance à manipuler les outils d’intelligence artificielle. Le Tensor G5 à bord de ces nouveaux Pixel 10 Pro (comme sur le reste de la gamme Pixel d’ailleurs) ne fait pas exception à la règle. L’an dernier, avec nos benchmarks habituels, le processeur du Pixel 9 Pro épaulé par 16 Go de RAM, affichait un score en légère progression par rapport au modèle précédent. Cette année, rebelote. Le Pixel 10 Pro se montre un peu plus performant mais ne crève pas le plafond avec des résultats bien en retrait de ce que peut proposer un smartphone équipé de la star du moment, le Snapdragon 8 Elite de Qualcomm, comme le S25 Ultra de Samsung.
Mais, s’ils donnent une indication sur les performances brutes, les tests synthétiques sont loin de refléter le ressenti en usage. Et sur ce point, nous n’avons jamais été déçus. Les Pixel 10 Pro et 10 Pro XL se sont toujours montrés très alertes, fluides et réactifs. À aucun moment nous n’avons rencontré de ralentissement. Les applis se succèdent à l’écran à grande vitesse, la navigation dans l’interface ne subit pas la moindre latence, les pages Web très chargées défilent sans saccade… c’est un sans-faute. Côté jeu, nous avons pu nous plonger dans Genshin Impact à 60 images par seconde avec un niveau de détails calé sur Maximum…. durant une vingtaine de minutes. Au-delà, la chauffe commence à se faire sentir (43°C mesurés) et la fluidité à s’atténuer. Le Pixel 10 Pro, comme ses prédécesseurs, n’est pas une bête de jeu et les fans de titres AAA sur le PlayStore seront déçus de ne pas augmenter encore un peu la fluidité ou la qualité des graphismes. Mais le résultat reste très correct pour s’amuser occasionnellement dans de bonnes conditions.

Et si le CPU et le GPU ne constituent pas la force principale de ces Pixel, c’est que l’accent a été mis sur le NPU, le processeur neuronal dédié aux calculs nécessaires à l’intelligence artificielle. Là-dessus, aussi bien dans l’exécution que dans les fonctions proposées, Google conserve la maîtrise du sujet… même si l’on reste un peu sur sa faim.
Dans les Pixel 10 Pro, l’IA se niche un peu partout. Gemini occupe bien sûr une place centrale. Il permet par exemple de filmer un élément avec les smartphones comme un objet, un bâtiment par exemple et de poser des questions à l’oral à Gemini en direct (Gemini Live).
L’IA se charge également d’aider à la rédaction de messages, de la traduction et du sous-titrage des appels téléphoniques, de donner des conseils pour la prise de photos avec la nouvelle fonction « coach ». Elle autorise également un zoom x100 avec la fonction Pro Res Zoom sans qu’une connexion Internet ne soit nécessaire.

Mais plusieurs fonctions vantées par Google pour promouvoir son nouveau fleuron ne sont pas déployées dans l’hexagone. C’est le cas par exemple du Daily Hub qui s’apparente au Now Brief de Samsung. Il donne une vue d’ensemble du planning de la journée et propose des contenus adaptés au contexte. Idem pour la fonction Ask Photos qui permet de demander simplement à l’IA, en langage naturel, de retoucher une image selon vos souhaits ou encore Pixel Screenshot qui facilite la recherche dans vos nombreuses captures d’écran stockées sur le smartphone. Tout aussi gênante, l’absence de la traduction d’appel en direct avec la véritable voix du correspondant, dont nous avons pu apprécier la qualité lors d’une démonstration à Paris, ou encore la transcription des messages vocaux. Frustrant de savoir que le Pixel et l’OS de Google (Android 16) peuvent offrir toutes ces possibilités, et même plus encore, et qu’il nous est impossible d’en profiter. En cause, les réglementations européennes et le droit français qui imposent de nombreuses contraintes quant à la gestion et l’exploitation des données personnelles. Et rien ne présage un assouplissement pour le moment. Le Pixel laisse ici un goût d’inachevé.
Photo : un photophone solide et bien épaulé par l’IA (4,5/5)
Si le design général de l’appareil ne varie pas depuis l’an dernier, c’est aussi le cas de la monture photo. Google reprend sur les Pixel 10 Pro et Pro XL les trois modules étrennés avec le Pixel 9 Pro, à savoir : un grand-angle de 50 Mpx (f/1,68), un ultra grand-angle de 48 Mpx (f/1,7) et un téléobjectif de 48 Mpx (f/2,8) offrant un zoom optique x5. En façade, c’est un capteur de 42 Mpx (f/2,2) qui se charge des selfies. La seule différence se joue non pas sur le matériel mais sur le traitement logiciel avec une IA plutôt douée.
Aussi, à monture inchangée, résultats équivalents. Sur notre mire, et en prenant soin d’analyser les fichiers RAW délivrés par l’appareil (et donc sans traitement logiciel) le grand-angle demeure toujours aussi efficace. Dans de bonnes conditions de lumière, les clichés présentent une grande richesse de détails et un piqué élevé qui satisfait. Les contrastes restent également très bien gérés en procurant des contours bien délimités.
Sur le terrain, avec le traitement logiciel appliqué par Google, on obtient des images sublimes avec une correction de l’exposition bienvenue et un ajustement des couleurs, auparavant un peu fades. C’est une réussite qui ne dénature pas la scène.

Lorsque la lumière décroît, le grand-angle reste dans les clous. La montée en ISO se révèle là aussi à la hauteur. L’appareil bronche à peine et le bruit numérique fait son apparition assez tardivement. Les détails demeurent bien visibles, et les contrastes un poil rehaussés pour améliorer les contours. Historiquement, les Pixel bénéficient d’une solide réputation avec les clichés nocturnes. Le Pixel 10 Pro y fait honneur avec des clichés détaillés et bien exposés sans que la scène ne prenne des allures artificielles.

Le module ultra grand-angle n’est pas à la traîne non plus. L’image demeure bien nette au centre, un peu moins sur les bords qui subissent aussi une légère déformation. Néanmoins, les contrastes répondent encore présents et les détails sont nombreux. Un atout dont ne peuvent se vanter de nombreux smartphones, même haut de gamme, qui ont tendance à moins se soucier de cette focale.

Les portraits restent d’une grande facilité à réaliser et toujours un grand plaisir à consulter. Le bokeh est appliqué avec douceur et le détourage particulièrement propre, même sur les petits éléments comme les cheveux.

Quant au téléobjectif, avec son zoom optique x5, il procure lui aussi de bons résultats. Avec les fichiers bruts (Raw), l’appareil perd un peu en détails avec une image un peu plus bruitée. Néanmoins, l’ensemble reste convaincant.

Le traitement opéré par Google parvient à compenser ces quelques faiblesses pour corriger les petits défauts autrement visibles.

La vraie force de ce téléobjectif tient dans l’intervention de l’intelligence artificielle sitôt atteint ou dépassé le grossissement x30 qui peut monter à x100. L’IA intervient en local, sans nécessiter une connexion à Internet, pour corriger l’image inexploitable à première vue. Au programme, du lissage bien entendu mais aussi une réinterprétation du sujet du cliché. Nous avons été agréablement surpris du résultat.
Avec les bâtiments, l’IA propose un traitement assez propre même si l’on observe une touche très artificielle. Avec les paysages, l’IA peut faire preuve d’imagination pour déduire de la bouille de pixels présents à l’écran le contenu du cliché et faire une proposition réaliste mais pas forcément réelle. Néanmoins, les résultats sont assez bluffants et moins extravagants que ce que propose Honor sur ses Magic 7 Pro ou Magic V5 (qui eux, nécessitent une connexion à Internet pour profiter de la correction par IA).
Autonomie et recharge : Google à la traîne (3/5)
La capacité de la batterie du Pixel 10 Pro augmente très légèrement par rapport au Pixel 9 Pro. On passe de 4700 à 4870 mAh. Un gain qui n’a rien d’exceptionnel. Ce n’est donc pas là-dessus que mise Google pour améliorer l’autonomie, historiquement toujours un peu en retrait de ses Pixel face à la concurrence. La clé, c’est son processeur Tensor G5 qui doit se montrer plus économe. Il y avait eu des progrès significatifs à ce sujet l'année dernière mais cette fois, on note un petit retour en arrière. Avec notre test de lecture 4K en streaming sur YouTube, le Pixel 10 Pro a lâché prise au bout de 17 heures et 25 minutes. C’est toujours en dessous des ténors du marché dépassant parfois les 25 heures d’autonomie. Le Pixel 9 Pro XL tenait quant à lui 21h30. Heureusement, en usage classique, il tient aisément la journée. Avec une utilisation plus intensive (séance photo, sollicitation fréquente de l’IA en retouche, navigation GPS), il faudra garder un œil sur la jauge pour éviter la panne sèche en début de soirée.
Même constat avec le grand modèle XL. Sa batterie plus généreuse de 5200 mAh doit aussi composer avec un écran plus grand et plus énergivore. Si bien que l’on arrive peu ou prou, à quelques dizaines de minutes près, à une endurance équivalente.
Côté recharge, le Pixel 10 Pro peut compter sur une capacité de 30 W en filaire (avec le chargeur adapté) et 15 W sans fil. Une meilleure proposition est faite sur le Pixel 10 Pro XL avec une charge filaire portée à 45 W et une charge sans fil à 25 W. Relié à notre chargeur Anker de 100 W, le Pixel 10 Pro a récupéré 56 % de batterie en 30 minutes. Il a nécessité 84 minutes en tout pour refaire le plein à 100 %. Le modèle XL fait un peu mieux avec 66 % d’énergie récupérés en 30 minutes et 100 % en 72 minutes. Sur un smartphone premium, c’est un peu décevant.
Durabilité et réparabilité : de bons élèves (4/5)
Sur la nouvelle étiquette Énergie, le Pixel 10 Pro affiche la note A, soit la meilleure possible, quand le modèle XL recueille un B. Ce score tient de la résistance aux chutes, il reste intact après une trentaine de cascades. L’indice de résistance à la poussière et à l’eau IP68 joue également en leur faveur tout comme le nombre de cycles de charge possibles avant d’atteindre les 80 % pour la batterie, établi à 1000. En prime, Google reconduit son partenariat avec iFixit, qui fournit donc les pièces détachées officielles des appareils et des tutoriels pour changer soi-même les éléments défectueux. Une chose rare et appréciable.
Enfin, Google maintient sa politique de mise à jour tant pour le système que pour les correctifs de sécurité fixée à 7 ans. De quoi voir venir a priori jusqu’en 2032 si le processeur Tensor G5 se montre encore vaillant à ce moment-là. L’écart de note entre les deux modèles relève de l’autonomie calculée. D’après les mesures effectuées pour l’élaboration de l’étiquette Énergie, deux heures et trente minutes séparent le Pixel 10 Pro du 10 Pro XL. Mais qu’on se rassure, le B n'est pas une mauvaise note.
Les meilleures alternatives au Pixel 10 Pro
Google Pixel 9 Pro
Le pire ennemi du Pixel 10 Pro n’est autre que son aîné sorti l’année dernière. Il offre la même monture photo, un écran tout aussi agréable et les principales fonctions IA pour un prix aujourd’hui bien plus doux. De quoi compenser son processeur Tensor G4 un poil plus mou.
Samsung Galaxy S25 Ultra
Si vous recherchez un smartphone grand format, le S25 Ultra de Samsung se pose là avec son écran de 6,9 pouces lumineux et anti-reflet. Les prestations photo de l’appareil restent aussi une référence comme les fonctions IA embarquées.
Conclusion
Avec les Pixel 10 Pro et Pro XL, Google continu sur sa lancée. L’Américain conserve sa place sur le podium de plus en plus convoité des photophones en misant sur plusieurs tableaux. D’un côté la maîtrise de la photo en associant un équipement matériel bien équilibré à un savoir-faire logiciel dans la conception des algorithmes pour rendre l’image toujours meilleure. De l’autre, une expertise indéniable sur le terrain de l’intelligence artificielle qui lui permet de garder une longueur d’avance sur la concurrence. Avec les Pixel 10 Pro et 10 Pro XL, nul doute que la marque enfonce le clou sur ces terrains… au détriment de quelques autres éléments qui assombrissent le tableau depuis plusieurs générations de mobiles déjà. Ses processeurs Tensor se montrent toujours moins performants que les ténors actuels du marché. Indéniablement puissant pour le traitement de l’IA, le Tensor G5 des Pixel 10 reste en retrait sur les autres tâches comme le jeu. Autre grief : l’autonomie n’est toujours pas au rendez-vous. Enfin, on se sent frustré par l’absence de pas mal de fonctions tirant profit de l’IA disponibles ailleurs mais pas en Europe. Mais les Pixel 10 Pro et Pro XL n’en demeurent pas moins de très bons smartphones, agréables au quotidien et prêts à délivrer des clichés de toute beauté. De quoi acheter les yeux fermés ? Oui, sauf si vous possédez le modèle Pro de l’an dernier.
- Design : 4,5/5
- Connectique : 5/5
- Écran : 5/5
- Performances : 4/5
- Photo : 4,5/5
- Autonomie : 3/5
- Réparabilité : 4/5
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