
Passer à l'électrique, c’est dire adieu aux pleins d'essence… mais pas aux grosses factures. Malgré une lente baisse des coûts de réparation, les véhicules zéro émission demeurent en effet plus onéreux à entretenir que leurs homologues thermiques, note 20 minutes, et les économies de carburant peuvent rapidement être compensées par des frais de réparation salés. Les garagistes ont certes gagné en expérience et l'offre de pièces détachées s'étoffe, mais la moindre intervention reste coûteuse : 1,5 à 2 fois plus que pour une berline essence ou diesel de gamme comparable, selon les chiffres du secteur relayés par 20 minutes. Les coupables sont tout trouvés : les composants plus complexes de ces véhicules, à commencer par la batterie.
Les assureurs comme les constructeurs tentent pourtant de faire baisser la note. Les premiers adaptent leurs grilles tarifaires et investissent dans la prévention, tandis que les seconds travaillent à la standardisation de certaines pièces pour réduire les coûts. Les ateliers indépendants, de leur côté, multiplient les formations pour ne plus laisser le monopole de l'entretien aux réseaux officiels. Ces efforts commencent à porter leurs fruits : certaines interventions sont désormais facturées moins cher qu'il y a 5 ans. Mais la batterie reste un obstacle majeur : sa réparation ou son remplacement représente encore plusieurs milliers d'euros.
Un pari sur le long terme
La promesse (et l'espoir), c'est qu'avec la montée en puissance des ventes et l'expérience accumulée par la filière, l'électrique finira par se rapprocher du thermique en matière d'entretien. Les industriels misent sur des technologies plus robustes et des procédés de réparation simplifiés. D'ici là, les conducteurs doivent accepter un paradoxe : rouler «propre» coûte moins cher à la pompe, mais toujours plus cher à l'atelier. Un paramètre à prendre en compte au moment d'acheter un véhicule.
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