En pleine période estivale, le GPS est le grand ami des automobilistes. Alors que des millions de Français prennent la route pendant les vacances, il est un allié pour arriver à destination évidemment, mais aussi pour éviter les bouchons et trouver les itinéraires les plus rapides. Et c’est ce qui mène parfois à des incongruités. Dernièrement, dans l’Oise, un petit village a vécu un cauchemar alors que Waze détournait des dizaines d’automobilistes de la route principale à la suite de travaux, obligeant le maire à prendre un arrêté municipal. Cette fois-ci, comme le rapporte Midi Libre, le GPS a encore fait des siennes.
En plein week-end de chassé-croisé le 9 août dernier, des bouchons monstres se sont formés au niveau du Pas-de-l'Escalette dans l’Hérault. Selon Auto-Moto, la cause principale était la panne d’un véhicule dans un tunnel. La circulation étant ralentie, et en raison des fortes chaleurs, de nombreuses voitures sont ensuite tombées en panne. Résultat, les GPS ont cherché des itinéraires alternatifs et ont incité les automobilistes à emprunter le réseau secondaire, plus précisément la route départementale RD25 à hauteur de Soubès, mais également au niveau de Pégairolles-de-l’Escalette via la RD149.
Un chemin non bitumé sur quatre kilomètres
Le problème, c’est que les routes étaient loin d’être adaptées, selon Midi Libre. Des dizaines d’automobilistes se sont engagés dans le chemin dit de la Lergue. Après être passés par un parc d’activités (Arques), ils se sont retrouvés sous le viaduc de Brèze pour longer l’A75. Sur les photos publiées par nos confrères, le chemin est très étroit, présente des virages et l’impossibilité de se croiser, ce qui le rend extrêmement dangereux. En outre, si le chemin est bitumé au départ, ce n’est ensuite plus le cas et les voitures se sont retrouvées… sur un chemin de vigne.
Or, pour rallier l’échangeur de Pégairolles, il fallait emprunter quatre kilomètres de ce chemin impropre à la circulation et très difficile d’accès aux secours en cas d’accident. Nos confrères soulignent aussi que l’entretien de ce chemin incombe aux communes. Face à cette situation, la maire de Soubès n’a pas hésité longtemps et a fermé le chemin en amont. Histoire d’éviter de nouveaux problèmes aux automobilistes, sans doute pressés de rallier leur lieu de vacances.
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