Les automobilistes peuvent souffler : les prix des péages n’augmenteront que très légèrement en 2026. Comme l'a révélé Le Parisien vendredi 28 novembre, les nouveaux tarifs qui seront officiellement annoncés au Comité des usagers mardi 2 décembre prévoient une hausse moyenne contenue. C'est ce qu'a confirmé le ministère des Transports mardi 2 décembre, à savoir une hausse de 0,86% au 1er février 2026, un niveau inférieur à l’inflation estimée à +0,9%. «Cette évolution est la plus faible depuis 2021 et inférieure à l’inflation hors tabac pendant la période de référence concernée (octobre 2024 à octobre 2025) qui est de 0,9%», fait savoir le ministère.

Comme chaque année, les tarifs autoroutiers évoluent en fonction des investissements prévus par les concessionnaires et de l’évolution des prix. Mais 2026 fera partie des années «modérées». Après +4,75% en 2023, +3% en 2024 et +0,92% en 2025, la progression prévue sera l’une des plus limitées de ces dernières années. Selon nos confrères, l’Etat a validé les hausses suivantes pour les sept grands réseaux autoroutiers concédés : APRR/AREA : +0,95% ; Sanef/SAPN : +0,85% et Vinci Autoroutes (ASF, Cofiroute, Escota) : +0,82%. Ce qui donne une moyenne nationale de +0,86%.

«Un trajet 100% perdant»

Pour l’association 40 millions d’automobilistes, cette hausse limitée est une bonne surprise. «+0,87%, ça passe crème et ça fait du bien !», s’est réjoui son délégué général, Pierre Chasseray, dans les colonnes du Parisien, estimant que le modèle des concessions est devenu «vertueux», tant en matière d’efficacité que de sécurité routière. Il rappelle cependant que l’Etat conserve une place importante dans le prix final du péage : «L’automobiliste qui circule sur autoroute paie 40% de taxe sur son ticket de péage et 60% de taxe sur son carburant. Un trajet 100% perdant», regrette-t-il.

Si les automobilistes ne subiront pas de choc tarifaire en 2026, la charge fiscale reste donc importante. Et il paraît peu probable que l’Etat renonce à une partie de ses recettes autoroutières alors qu’il cherche à boucler un budget 2026 sous pression et à réduire son déficit.

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