
Attention, à partir du 1er janvier, de nouvelles restrictions de circulation seront appliquées dans certaines zones à faibles émissions (ZFE) du pays. En 2025, quatre agglomérations renforceront en effet leur dispositif antipollution et les véhicules dotés d’une vignette Crit’Air 3, c’est-à-dire les voitures diesel d'avant 2011 et essence d'avant 2006, ne seront plus autorisés à circuler à l’intérieur de ces périmètres. Il s’agit des ZFE du Grand Paris, du Grand Lyon, de Montpellier Méditerranée Métropole et de Grenoble Alpes Métropole, comme l’indique BFMTV.
Cette interdiction s’appliquera aussi aux deux roues, tricycles et quadricycles à moteur, disposant d’une vignette Crit'Air 3 et dont la date de première immatriculation est antérieure à 2007. Pour les véhicules utilitaires légers, les modèles diesel concernés sont ceux dont la première immatriculation date d’avant 2011. Ces véhicules Crit'Air 3 représentent 21% du parc automobile roulant en France métropolitaine, soit près d'une voiture sur cinq, d'après les données transmises par AAA Data.
Plus d’un million de véhicules concernés en Ile-de-France
Rien qu’en Ile-de-France, les voitures Crit'Air 3 représentent 18% du parc roulant, soit un peu plus de 1,12 million de véhicules. Avec cette interdiction, au total, en prenant également en compte les vignettes 4 et 5 et les sans vignette, 1,58 million de véhicules, soit 26% du parc francilien, ne seront plus autorisés à circuler dans la ZFE du Grand Paris. Les voitures, deux roues et utilitaires concernés ne pourront plus rouler en semaine, du lundi au vendredi de 8h à 20h, à l'exception des jours fériés. Quant aux poids lourds, ceux possédant une vignette interdite, auront interdiction de circuler 7 jours sur 7, de 8h à 20h.
Si en théorie, les contrevenants s’exposent à une amende de 4e classe, soit 135 euros, aucune sanction ne devrait être appliquée dans un premier temps, «sauf à Paris et lors d’alerte pollution», précise le site du Grand Paris. La métropole souhaite «permettre aux habitants, aux entreprises et aux collectivités de s’organiser», avec uniquement des contrôles pédagogiques.


















