Les pièces automobiles font beaucoup d’envieux ces dernières semaines en France, et leurs vols connaissent une forte augmentation aussi, selon La Dépêche. Faciles à démonter, impossibles à tracer et faciles à vendre pour des prix élevés, ces pièces concentrent beaucoup de qualités pour les voleurs. Mais pour les propriétaires, la facture est salée, parfois proche de plusieurs milliers d’euros.
Parmi les pièces les plus recherchées figurent les catalyseurs. Normalement situés sous les véhicules, ils contiennent différents métaux de valeur et dont les cours flambent, comme le palladium, le rhodium et la platine. Un seul catalyseur peut rapporter plusieurs centaines d’euros aux voleurs. Le vol de cette pièce peut être réalisé en seulement quelques minutes, il suffit pour cela d’une simple scie électrique. Et parmi les véhicules, ce sont les véhicules électriques qui sont les plus ciblés, car plus généreusement équipés.
Des pièces faciles à démonter et revendues au prix fort
Parmi les pièces les plus recherchées, les phares et les optiques sont particulièrement privilégiés. Selon les chiffres cités par La Dépêche, un vol sur trois porte sur ces deux équipements. Les plus recherchés sont les LED ou xénon. La raison : ils sont faciles à voler, et se négocient entre 150 et 300 euros pièce d’occasion, contre près de 1 000 euros neufs chez un concessionnaire. Les jantes et les pneus représentent de leur côté près de 18% des vols recensés. Pour les voler, c’est un scénario bien rôdé : les voleurs soulèvent la voiture avec un cric, démontent les roues et abandonnent le véhicule en l’état, sur des parpaings. Pour ces pièces, ce sont sans surprise les modèles sportifs et alliages qui sont les plus prisés.
Dans le classement apparaissent aussi les rétroviseurs, qui s’arrachent en quelques secondes, parfois sans avoir besoin d’un outil. Lorsqu’ils intègrent une caméra ou des systèmes de conduite assistée, leur prix grimpe encore, et peut atteindre des centaines d’euros. Même chose pour les logos et calandres des marques premium, comme Audi, Mercedes ou BMW. Enfin, l’électronique attire les convoitises, comme les caméras de recul, les radars et les capteurs d’aide à la conduite. Ceux-ci peuvent aussi être arrachés directement des pare-chocs. Neufs, ils coûtent plusieurs centaines d’euros.
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