
Voilà plus de deux mois que le prix des carburants baisse en France. Tout l’été, les automobilistes ont donc pu profiter de prix à la pompe plus abordables, le gazole baissant de plus de dix centimes et le SP95-E10 de douze centimes. Et si en moyenne le litre d’essence est affiché à 1,7077 euro et celui de gazole à 1,6117 euro (en légère hausse) selon le ministère de l’Écologie, il est possible de trouver des tarifs encore plus avantageux, dévoile Le Parisien. Voir de franchir la barre symbolique des 1,50 euro.
C’est le cas dans une station essence du géant E.Leclerc, à Plan de Campagne-Cabriès, dans les Bouches-du-Rhône. Le litre de gazole est vendu au prix de 1,499 euro, tandis qu’aux alentours, d’autres supermarchés proposent des tarifs similaires : 1,50 euro le litre au Système U de Bouc Bel Air ou encore 1,51 euro à Saint-Priest-en-Jarez, cette fois-ci dans la Loire. Selon nos confrères, les prix ont retrouvé un niveau équivalent à ceux de début 2022, soit avant le conflit opposant la Russie et l’Ukraine.
Le dollar plus fort, le baril de Brent en baisse
Un automobiliste peut aujourd’hui réaliser d’importantes économies, si l’on compare ces tarifs à ceux du début d’année. Au pic du mois d’avril, un plein de 50 litres de SP95 - E10 coûtait 95 euros. Il faut compter un peu plus de 85 euros aujourd’hui. Quant au gazole, il fallait débourser 89,50 euros en avril, contre 80 euros aujourd’hui, et même moins de 75 euros au Leclerc de Plan de Campagne-Cabriès.
Pourquoi de telles baisses ? Parce que le baril de Brent est également sur phase descendante (malgré des soubresauts au mois d’aout). Autour des 70 dollars, il est à son plus bas niveau depuis deux ans. La situation s’étant «stabilisée au Moyen-Orient, le mouvement continue», analyse un spécialiste de la distribution du carburant auprès du Parisien. Le président des distributeurs de carburants (hors grandes surfaces) évoque aussi la force de l’euro face au dollar, or le pétrole s’achète en dollars. Pour Francis Pousse, il est doc évident que les prix soient «moins cher à la pompe».


















