Le suspense a été levé, ce jeudi 29 septembre. Après des bruits de couloir de plus en plus forts autour de la possibilité de déposer un amendement dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), la Première ministre, Élisabeth Borne, a affirmé à l’AFP avoir clos le sujet. La réforme des retraites fera l’objet d’un projet de loi qui doit être adopté avant la fin de l’hiver, pour une mise en œuvre à l’été 2023. Dès la semaine prochaine, des concertations s’ouvriront avec les partenaires sociaux. Si Emmanuel Macron n’a pas renoncé à reporter l’âge légal de la retraite à 65 ans en 2031, d’autres sujets seront abordés.

Sur une mesure d’âge, le gouvernement est soutenu par le patronat. Du côté des syndicats, la fronde est unitaire contre un report de l’âge légal. “La concertation, c’est un écran de fumée, tempête François Hommeril, patron de la CFE-CGC. Ils disent qu’ils concertent, alors qu’ils ont déjà une idée en tête.” Alors que plusieurs syndicats estiment nécessaire de réformer certains aspects de notre régime de retraite, ils craignent que la concertation ne se finisse uniquement par une mesure paramétrique qui consisterait à faire travailler les Français plus longtemps. “Il y a pléthore de sujets sur la retraite sur lesquels travailler. Mais s’il s’agit de dire : on a discuté et la conclusion, c’est qu’il faut travailler plus longtemps, nous n’allons pas être d’accord”, avertit Pascale Coton de la CFTC.

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