Ils ont tenu pendant l’été, mais à quel prix ? Les services d’aide à domicile comme les Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) manquent cruellement de bras. Si la situation n’est pas nouvelle, elle ne cesse d’empirer. Les acteurs du secteur demandent à agir, sans tarder. L’exécutif a apporté une première réponse à cette urgence en inscrivant parmi les priorités du Conseil national de la refondation (CNR), lancé le 8 septembre dernier, la question du bien vieillir. Des concertations doivent avoir lieu et une feuille de route doit être remise en mai 2023.

Un délai qui hérisse les professionnels qui veulent que les choses avancent plus vite car tous les constats et les rapports ont déjà été faits. Dans le cadre des assises des Ehpad, organisées par le mensuel des maisons de retraite, les 13 et 14 septembre à Paris, Olivier Richefou, président du conseil départemental de la Mayenne et vice-président de l’Assemblée des départements de France en charge du grand âge, confie à Capital la volonté de réforme poussée par les départements.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement