C’est une pratique qui peut se révéler toxique. De nos jours, certains managers n’occupent plus véritablement le rôle que leur fonction impose et sont qualifiés de «managers absents» ou «fantômes». Mais comment se caractérise-t-il ? Tout d’abord, il reste présent physiquement au sein de l’entreprise. Comme le rapporte la Harvard Business Review et relayé par TF1 Info, le «manager absent» participe aux réunions, accomplit certaines tâches dans lesquelles il est compétent… Toutefois, il ne gère jamais ses équipes et ne fixe pas les objectifs à atteindre.

C’est ainsi que les collaborateurs n’ont pas réellement de cap et évoluent dans le flou. Le manager n'occupe pas sa place de responsable, de gestionnaire ainsi que d'animateur d’équipe. D’après Guillemette Moreau, coach professionnelle installée à Québec, il existe plusieurs profils de manager absent. Par exemple, celui qui a l’habitude de travailler en autonomie. Il laisse ses collaborateurs atteindre l’objectif de leur côté. Il peut parfois s’agir d’un «manager courant d’air», c’est-à-dire qu’il «n'a pas le temps de s'occuper des autres et considère que la non-réponse est une validation tacite favorisant l'autonomie et une preuve de confiance».

La nécessité d’avoir un leader charismatique

Le manager fantôme peut également être celui qui a peur de prendre des décisions et d’intervenir en cas de conflit au sein de ses équipes. Il laissera alors pourrir la situation, ce qui entraînera de graves conséquences sur l’ambiance au travail et la productivité. Toutes ces composantes de ce type de management montrent l’incompétence de certains d’entre eux. Si, dans un premier temps, les collaborateurs peuvent se sentir libres et moins stressés, ils risquent rapidement de se démotiver puis de voir si une autre opportunité se présente ailleurs. Dans la plupart des cas, ils ressentent le besoin d’avoir un capitaine de bord qui guide le navire.