Commissaire de police : métier, compétences et formation

Quel est le rôle d’un commissaire de police ?

Commissaire de police : métier

Le métier de commissaire de police en France consiste principalement à superviser les activités policières, à gérer des équipes et à assurer le maintien de l’ordre public. Ce poste, d’une grande responsabilité, requiert une formation spécifique, car le commissaire a autorité sur l’ensemble du poste de police.

Encadrement et gestion des équipes dans un commissariat

Le commissaire de police dirige un commissariat ou une unité spécialisée. Il supervise les policiers, assure leur formation continue et veille à leur bon fonctionnement. Il est responsable de l’organisation des interventions, des enquêtes (police judiciaire) et du respect des procédures.

Gestion des enquêtes et des affaires criminelles

Selon son secteur d’activité, le commissaire peut être amené à superviser des enquêtes de grande envergure, qu’il s’agisse de criminalité organisée, de trafic de stupéfiants ou de faits de délinquance courante. Il doit veiller à la bonne conduite des enquêtes et à la collecte des preuves tout en respectant les procédures.

Rédaction de rapports

Le commissaire de police a une responsabilité importante dans la rédaction et la supervision des rapports officiels qui documentent les enquêtes et les actions menées par ses équipes. Ces rapports peuvent être utilisés dans le cadre de procédures judiciaires et doivent donc être rédigés de manière précise, factuelle et conforme à la loi.

Représentation de l’État

En tant que figure de l’État, le commissaire de police représente les autorités publiques lors d’événements officiels, de réunions avec les élus locaux, de conférences ou encore d’assemblées publiques. Il peut être sollicité pour répondre à des questions sur la sécurité publique ou pour partager des informations concernant des opérations de police.

Mise en place de stratégies de sécurité

Enfin, parmi ses fonctions à haute responsabilité, on peut citer l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de sécurité publique. Selon les spécificités locales (type de délinquance, besoins de la population…) et des priorités définies au niveau national, le commissaire doit concevoir des actions préventives et réactives adaptées.

Quel est le grade le plus haut dans la police ?

Grades dans la police nationale

La police nationale en France dispose d’une hiérarchie bien définie, structurée en plusieurs niveaux qui correspondent à des responsabilités et des fonctions différentes. Le corps de conception et de direction comprend trois grades.

Gardiens de la paix

Les gardiens de la paix sont des policiers de terrain, chargés des missions quotidiennes de sécurité publique. Leur rôle est essentiel pour le bon fonctionnement de la police au niveau local. Ce sont les policiers de terrain, chargés des missions quotidiennes de sécurité publique. Les grades sont gardien de la paix, brigadier, brigadier-chef, brigadier-chef principal.

Officiers de police

Les officiers de police sont des cadres intermédiaires entre les gardiens de la paix et les commissaires. Les grades sont, dans un premier temps, lieutenant de police, puis capitaine de police, commandant de police, et enfin commandant divisionnaire de police.

Commissaires de police

Les officiers de police sont des cadres intermédiaires qui occupent des fonctions de commandement et de coordination. Ce sont des cadres supérieurs, responsables de la gestion des unités et des brigades. Les grades sont : commissaire de police, commissaire divisionnaire, contrôleur général de police, directeur central.

Grade supérieur : le directeur général de la police nationale

Le grade le plus élevé dans la hiérarchie de la police nationale française est celui de directeur général de la police nationale (DGPN). Ce poste est occupé par un fonctionnaire de police de très haut niveau, nommé directement par le ministre de l’Intérieur.

Le directeur général de la police nationale supervise l’ensemble des activités de la police à l’échelle nationale, coordonne les différentes directions et conseille le ministre sur les politiques de sécurité. Ce poste représente l’ultime échelon de la hiérarchie dans la police nationale.

Quelles qualités sont nécessaires pour être commissaire de police ?

Leadership et sens de l’autorité

Le commissaire de police doit être capable de diriger, motiver et coordonner une équipe. Il doit inspirer respect et confiance tout en étant capable de prendre des décisions rapidement et efficacement. La capacité à gérer des situations de crise, à maintenir la discipline et à faire respecter les ordres tout en créant un environnement de travail respectueux est essentielle.

Connaissance du droit

Un commissaire de police doit posséder une maîtrise approfondie des lois et règlements, notamment en droit pénal et administratif, et en procédure pénale. Il doit être capable d’interpréter les lois et de s’assurer que ses équipes respectent les normes légales dans les actions entreprises. Cette expertise juridique est cruciale pour la validité des enquêtes.

Gestion du stress et des situations de crise

Le travail de commissaire de police est souvent marqué par des situations d’urgence, des crises à gérer et des décisions à prendre sous la pression. Le commissaire doit être capable de rester calme et réfléchi dans des moments stressants, de garder son sang-froid et de prendre des décisions rapidement et judicieusement.

Sens de l’organisation

En tant que responsable d’un commissariat, le commissaire de police doit être capable de bien organiser son travail et celui de ses équipes. Cela inclut la gestion des ressources humaines, matérielles et financières, ainsi que la planification d’opérations de sécurité ou d’enquêtes.

Compétences en communication

Le commissaire de police doit être capable de communiquer efficacement, tant avec ses équipes qu’avec les autorités, les citoyens et les médias. La capacité à gérer les relations publiques et à défendre la position de la police face à des interlocuteurs divers (politiques, médias, etc.) est aussi importante.

Esprit d’analyse

Que ce soit pour l’élaboration de stratégies de sécurité, la gestion des enquêtes ou la résolution de conflits, une vision stratégique est cruciale. Le commissaire doit également faire preuve de discernement dans la prise de décisions, parfois avec peu d’informations ou sous pression.

Capacité à collaborer

Le commissaire de police doit savoir travailler en étroite collaboration avec les différents services de la police (police judiciaire, sécurité publique, police technique et scientifique), mais aussi avec d’autres institutions (justice, services sociaux, élus locaux). La coopération avec d’autres autorités et institutions est donc essentielle.

Intégrité et éthique irréprochable

La déontologieest fondamentale dans la profession de commissaire de police. Il doit faire preuve d’une grande intégrité et d’une bonne moralité, respecter les règles d’éthique, agir de manière transparente et juste dans toutes les situations. L’indépendance et l’impartialité sont également des valeurs clés, notamment dans les enquêtes et le traitement des affaires délicates.

Sens des responsabilités

Enfin, un commissaire de police porte une lourde responsabilité, car il est en charge de la sécurité publique, de la gestion des enquêtes et du bien-être de ses équipes. Le sens de la responsabilité, associé à une grande rigueur dans l’exécution des missions, est essentiel pour exercer ce métier dans le respect des normes légales et déontologiques.

Quelles compétences sont nécessaires pour être commissaire de police ?

Un ou une commissaire de police doit développer de nombreuses compétences. Le métier exige de connaître parfaitement les procédures, d’avoir de très bonnes compétences juridiques et pénales.

Maîtrise du droit

Le commissaire de police doit posséder une connaissance approfondie des lois et règlements, notamment en droit pénal, en procédure pénale, et en droit administratif. Cette compétence est essentielle pour garantir la légalité des actions policières, notamment lors des enquêtes, des gardes à vue ou des interventions.

Connaissance des procédures judiciaires

Une bonne maîtrise des procédures judiciaires est indispensable pour gérer des dossiers complexes et superviser les actions des brigades. Le commissaire coordonne souvent des enquêtes criminelles importantes, ce qui nécessite des compétences en gestion d’investigations, collecte de preuves, et coordination avec les autres services de sécurité.

Négociation et gestion des relations publiques

Le commissaire doit également avoir des compétences en négociation, notamment dans la gestion des relations avec le public, les élus locaux et les autres autorités. La gestion de la communication lors de manifestations ou d’incidents médiatisés fait partie de ses responsabilités.

Stratégies de prévention et de sécurité

Le commissaire de police doit être capable d’élaborer des stratégies efficaces pour prévenir la criminalité et gérer les risques de manière proactive. Cela inclut l’évaluation des menaces sur le territoire, l’adaptation des patrouilles et l’organisation d’opérations ciblées. Il doit aussi savoir organiser et superviser la sécurité lors de grands événements.

Travail en réseau et coopération interinstitutionnelle

Un commissaire de police doit travailler en étroite collaboration avec d’autres entités, telles que la justice, les services de renseignement, les autorités locales et les forces de sécurité. La capacité à travailler en réseau et à maintenir de bonnes relations de coopération est cruciale pour assurer une sécurité publique optimale.

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Quel diplôme ou Master pour être commissaire de police ?

Le métier de commissaire de police est accessible sur concours externe, mais aussi sur concours interne ou par la voie professionnelle.

Études et école pour être commissaire dans la police

Pour présenter le concours externe de l’École nationale supérieure de la police (ENSP), qui se situe à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (département du Rhône), il faut avoir un niveau Master 2 ou justifier d’une expérience professionnelle dans un domaine similaire.

Trois phases constituent les épreuves de sélection : une phase d’admissibilité, une phase de pré-admission et une phase d’admission. L’élève doit s’engager à rester au service de l’État pendant sept ans à compter de sa titularisation.

Prérequis pour accéder au concours

Il faut aussi remplir certaines conditions :

• Avoir entre 18 ans et moins de 45 ans au 1er janvier de l’année du concours.
• Être de nationalité française.
• Avoir un casier judiciaire vierge.
• Être en bonne condition physique.
• Avoir fait la Journée Défense et Citoyenneté (JDC, ex JAPD).
• Être apte au port et à l’usage des armes.

Formation après le concours

Une fois le concours réussi, le commissaire de police stagiaire doit suivre une formation spécialisée au sein de l’École nationale supérieure de la police (ENSP). La formation dure 22 mois et inclut des enseignements théoriques en droit, en gestion, en management (dix mois), ainsi que des entraînements pratiques sur le terrain (12 mois).

Comment passer le concours externe pour être commissaire de police ?

Inscription au concours

L’inscription se fait en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur ou via le site de la direction générale de la police nationale (DGPN). Les dates et les modalités sont publiées chaque année. Il faut alors fournir un dossier administratif comprenant des pièces justificatives (diplôme, identité, etc.).

Épreuves d’admissibilité

Les candidats admissibles doivent passer des épreuves écrites, en mai ou juin. Ces épreuves sont divisées en plusieurs parties :

• Épreuve de culture générale : une épreuve de dissertation sur un sujet de société, qui évalue votre capacité à analyser, réfléchir et structurer une argumentation.
• Épreuves de droit public et de procédure pénale : une épreuve de rédaction et d’analyse juridique qui teste vos connaissances en droit administratif, droit public et droit pénal.
• Cas pratique : la résolution d’un cas pratique à partir d’un dossier documentaire à caractère administratif.

Épreuves de pré-admission

La phase de pré-admission consiste en une série de tests physiques et médicaux qui visent à s’assurer que les candidats remplissent les conditions physiques nécessaires.

• Parcours d’habileté motrice (PHM) : les candidats doivent passer des tests physiques tels que des courses de vitesse, des épreuves d’endurance et d’agilité, conçus pour mesurer l’aptitude physique, l’endurance et la capacité du candidat à réagir rapidement.
• Test d’endurance cardio-respiratoire (TECR) : une évaluation médicale est effectuée pour vérifier que le candidat ne présente pas de contre-indications à l’exercice des fonctions.

Il faut obtenir au moins 7/20 pour passer à l’étape suivante.

Épreuves d’admission

La phase d’admission se compose d’épreuves orales qui visent à évaluer la personnalité, la motivation et les aptitudes pratiques des candidats.

• Entretien individuel avec le jury : vous devez présenter votre parcours, vos motivations pour rejoindre la police nationale et montrer vos connaissances des enjeux de sécurité publique.
• Mise en situation professionnelle : une épreuve de simulation dans laquelle vous devez réagir à une situation professionnelle typique de commissaire de police. Cette épreuve permet d’évaluer vos compétences pratiques, votre sens de l’initiative, etc.
• Épreuve de langue étrangère : vous devez aussi passer une épreuve orale de langue étrangère (allemand, anglais ou espagnol), consistant en une conversation basée sur un texte dans la langue choisie.

Comment passer le concours interne pour devenir commissaire de police ?

Le concours interne (voire la voie d’accès professionnelle) pour devenir commissaire de police est destiné aux fonctionnaires de police ou aux militaires ayant une expérience préalable dans les forces de sécurité. Il offre aux candidats déjà en activité dans la police nationale la possibilité de progresser vers ce grade.

Un concours réservé aux fonctionnaires de police ou aux militaires

Le concours interne est réservé aux fonctionnaires ayant un minimum de quatre ans de service dans le domaine de la sécurité publique. Ces derniers bénéficient d’une expérience préalable, ce qui peut influencer les critères d’évaluation, notamment sur les compétences pratiques.

Les mêmes étapes qu’au concours externe

Le concours interne pour devenir commissaire de police suit les mêmes grandes étapes que le concours externe : admissibilité, pré-admission et admission. Toutefois, la phase de pré-admission et la phase d’admission sont adaptées pour tenir compte de l’expérience du candidat dans le milieu policier.

Comment sont affectés les commissaires de police ?

Titularisation

À la sortie de l’école, les commissaires stagiaires lauréats sont titularisés et font l’objet d’une affectation en fonction de leurs demandes et des besoins des différents services, des priorités de sécurité publique, ainsi que des préférences des candidats exprimées lors de leur formation.

Besoins opérationnels

La DGPN évalue les zones géographiques et les départements nécessitant des commissaires de police. En fonction, les commissaires peuvent être envoyés dans des villes, ou régions spécifiques où des postes vacants existent, comme dans les grandes agglomérations, les villes moyennes sensibles, ou les régions ayant des problématiques particulières.

Rang dans le classement

Le rang dans le classement obtenu lors de la formation joue un rôle important dans l’affectation des commissaires de police à leur sortie d’école. Les commissaires mieux classés ont un choix plus large et peuvent accéder à des affectations dans des zones géographiques ou des unités spécialisées plus recherchées.

Spécialisations ou missions spécifiques

Certains commissaires de police peuvent être affectés à des unités spécialisées (police judiciaire, brigades de sécurité publique, direction des renseignements…) selon leurs compétences et intérêts. Une spécialisation particulière (lutte contre la criminalité organisée ou gestion des crises) peut donc influencer une affectation.

Dans quels services peut exercer un commissaire de police ?

Dans un commissariat

Le commissariat de police est l’un des lieux d’exercice les plus courants pour un commissaire. Il peut être affecté dans des commissariats de quartier ou de secteur, où il supervise les équipes de policiers. Il peut aussi diriger des brigades spécialisées telles que la brigade criminelle ou de protection des mineurs.

À la Préfecture de police

Dans certaines grandes villes (Paris, notamment), la Préfecture de police représente un autre lieu d’exercice. Elle regroupe plusieurs services et assure la gestion de la sécurité publique. Le commissaire supervise les opérations de maintien de l’ordre, la sécurité des événements, ainsi que la gestion des unités spécialisées.

À la Direction centrale de la police aux frontières (DCPAF)

La Direction centrale de la police aux frontières est un service de la police nationale responsable de la surveillance et du contrôle des frontières nationales. Un commissaire de police affecté à cette direction peut être chargé de la sécurité aérienne, de la lutte contre l’immigration clandestine, du contrôle des frontières maritimes et des aéroports.

Dans les Compagnies républicaines de sécurité (CRS)

Les CRS sont des unités spécialisées, principalement chargées du maintien de l’ordre public dans les manifestations, les événements sportifs, et lors des interventions d’urgence. Un commissaire de police affecté dans une CRS peut superviser des unités mobiles spécialisées dans la gestion des foules, la gestion des risques et des situations de crise.

À la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ)

La DCPJ est l’un des services les plus prestigieux, principalement chargé de la lutte contre la criminalité organisée, le trafic de drogues, la criminalité économique et financière, ainsi que le terrorisme.

Un commissaire de police affecté à la DCPJ peut diriger des enquêtes criminelles complexes, superviser des brigades spécialisées et coordonner des opérations de police à l’échelle nationale ou internationale.

Dans un service de renseignement (DGSI)

Un commissaire peut être affecté à des services de renseignement comme la DGSI. Il sera alors impliqué dans la lutte contre le terrorisme, la protection des institutions et la prévention des menaces à la sécurité nationale. Son rôle est de superviser les activités de renseignement, de coordination avec les services partenaires.

Quelles sont les évolutions professionnelles d’un commissaire de police ?

Au cours de leur carrière, les commissaires de police continuent à évoluer. Après plusieurs années d’expérience, différents postes occupés, et avec une formation professionnelle, ils peuvent accéder au grade de commissaire divisionnaire, puis de commissaire général de police.

Commissaire divisionnaire

Après quelques années, il est possible d’accéder au grade de commissaire divisionnaire, qui correspond à une responsabilité plus importante, souvent au sein de structures de plus grande envergure (directions départementales ou régionales). Le commissaire divisionnaire supervise plusieurs commissariats et est impliqué dans des projets stratégiques.

Commissaire général de police

Le contrôleur général de police représente l’un des plus hauts niveaux de responsabilité au sein de la police nationale. Il est possible d’accéder à ce grade après plusieurs années d’expérience et en fonction du parcours, de l’expertise et des postes occupés.

Le contrôleur général de police supervise des services plus vastes et joue un rôle clé dans l’élaboration des politiques de sécurité publique. Ce grade est souvent associé à des fonctions de direction à l’échelle nationale.

Commissaire à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ)

Les commissaires expérimentés dans le domaine criminel peuvent évoluer vers des postes au sein de la DCPJ, qui coordonne les enquêtes criminelles à l’échelle nationale. Ils doivent mettre en place des actions pour lutter contre la criminalité organisée, le trafic de drogues ou les affaires de terrorisme.

Commissaire à la Direction des renseignements (DGSI)

Certains commissaires peuvent rejoindre des services spécialisés dans les questions de sécurité intérieure, comme la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), impliqués dans la lutte contre le terrorisme, l’espionnage ou la criminalité organisée transnationale.

Postes de direction dans les régions

Les commissaires peuvent également être affectés à des fonctions de direction dans les zones de police régionale ou départementale, où ils supervisent des équipes sur le terrain et mettent en place des stratégies de sécurité adaptées aux besoins locaux.

Affectations à l’international

Certains commissaires de police peuvent être amenés à exercer des fonctions à l’international dans des missions de coopération avec d’autres forces de sécurité ou dans des contextes de maintien de la paix en lien avec l’Union européenne, l’ONU ou des organisations non gouvernementales.

Missions de formation

Les commissaires peuvent aussi évoluer dans des missions de formation au sein de l’ENSP ou d’autres structures de la police nationale. Ces rôles incluent la formation de futurs commissaires et autres cadres supérieurs, ce qui permet à un commissaire expérimenté d’apporter son expertise aux nouvelles générations de policiers.

Fonctions administratives et de gestion

Avec l’expérience et un parcours réussi, un commissaire de police peut être appelé à prendre des responsabilités administratives ou de gestion à un niveau plus global, que ce soit au sein de la direction générale de la police nationale ou dans d’autres services centraux. Cela inclut la gestion des effectifs, la planification stratégique des opérations…

Quel est le salaire moyen d’un commissaire de police ?

Rémunération moyenne en Île-de-France

Le salaire des élèves de l’ENSP est de 1.629 euros nets par mois. Ensuite, les stagiaires sont rémunérés 2.240 euros, puis un(e) commissaire gagne entre 3.393 (échelon 1 de commissaire) et 8.340 (échelon HED3 de commissaire général) euros nets par mois.

Rémunération moyenne dans les régions

Le salaire des élèves de l’ENSP est de 1.629 euros nets par mois. Ensuite, les stagiaires sont rémunérés 2.084 euros, puis un(e) commissaire gagne entre 3.224 (échelon 1 de commissaire) et 8.076 (échelon HED3 de commissaire général) euros nets par mois.

Primes possibles

Les primes et indemnités représentent une part importante du salaire d’un commissaire de police. Elles sont destinées à récompenser certaines missions spécifiques, la performance ou les conditions particulières de travail. Voici quelques exemples :

• Indemnité de responsabilité, attribuée en fonction du niveau de responsabilité.
• Indemnité de sujétion spéciale, destinée à compenser les sujétions des policiers, selon les fonctions exercées et la nature des missions.
• Indemnité de performance, en fonction des résultats dans l’exercice des fonctions.
• Prime de risques pour les commissaires qui exercent dans des missions à risque élevé.
• Prime de garde à vue et de permanence, en cas de présence continue pour une mission.
• Etc.

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