Deux grandes catégories de SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) cohabitent. D’un côté, les SCPI «fiscales», investies en biens d’habitation, qui permettent d’alléger ses impôts. De l’autre côté, les SCPI dites de «rendement», étudiées ici, dont le patrimoine est constitué de locaux d’entreprises (bureaux, boutiques…). Elles ont pour but de verser aux souscripteurs des revenus réguliers, correspondant aux loyers perçus par la société moins ses charges (recherche de locataires, entretien des locaux…).

Malgré les dégâts provoqués par la crise sanitaire (les loyers des entreprises en difficulté ont été annulés), le rendement moyen de ces SCPI approchait 4,20% en 2020. Celui de 2021 s’affiche déjà en hausse pour pointer à 4,49%, preuve de la solidité du secteur (très peu affecté par le conflit ukrainien). Mais le rendement n’est pas tout. Pour réaliser une bonne affaire à long terme, d’autres éléments doivent retenir votre attention, comme le taux d’occupation, la réserve, la qualité du patrimoine, sans oublier les frais de gestion.

Souscription

La plupart des produits sont accessibles avec un versement inférieur à 5 000 euros. Les SCPI permettent d’accéder à l’immo­bilier professionnel, plus rentable que l’habitation, pour une mise relativement modique (moins de 5 000 euros en général). Il est d’ailleurs possible d’investir à crédit, et ainsi de profiter d’un fort effet de levier : vous empruntez à 1,50% pour financer un placement pouvant rapporter plus de 5 ou 6% par an ! Afin d’adoucir la fiscalité, il peut aussi être souscrit à travers un contrat d’assurance vie ou un plan d’épargne retraite.

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