
Chaque semaine, des millions de Français remplissent leur grille en espérant toucher le jackpot européen de l'Euromillions. Et il y a fort à parier que tous ont un point commun au moment de cocher leurs chiffres porte-bonheur : leur imagination débordante en cas de gain – tour du monde, dons à des associations, nouvelle maison, nouvelle voiture, placement judicieux... Mais existe-t-il un profil type des heureux veinards qui décrochent le gros lot ? La Française des Jeux en a dessiné les contours sur son site Internet après avoir passé au crible les gagnants des rangs 1 et 2 de ces dernières années.
Entre janvier 2015 et mai 2020, 68 joueurs tricolores ont vu leur vie bouleversée par des gains colossaux. La France, 2e pays le plus chanceux derrière le Royaume-Uni, offre un visage assez homogène de ces nouveaux riches de la loterie. Premier constat : les hommes raflent la mise. Ils représentent en effet 71% des lauréats, contre seulement 29% de femmes. Côté géographie, l'Île-de-France concentre 18% des heureux élus, suivie de la Provence-Alpes-Côte d’Azur et des joueurs en ligne (12% chacun). L'Occitanie et la Bourgogne-Franche-Comté complètent le podium avec 10% chacune.
Les quinquagénaires, grands favoris du jackpot
L'âge des vainqueurs est aussi mis en avant dans ce portrait-robot. La tranche 50-64 ans domine nettement, avec 37% des gagnants. Viennent ensuite les 35-49 ans (29%) et les seniors de plus de 65 ans (27%). Les jeunes adultes restent donc très minoritaires. Le statut socio-professionnel confirme cette tendance. Plus d'un quart des heureux élus sont des retraités, loin devant les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (21%). Les employés représentent 18% des gagnants, suivis des fonctionnaires et professions intermédiaires (10%) puis des cadres et professions intellectuelles supérieures (9%). Mais comme le note la FDJ, le hasard reste roi et chaque joueur est sur un pied d’égalité face à la probabilité astronomique de trouver la bonne combinaison.












