
Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour le vainqueur du jackpot de l’EuroMillions. Ce mardi 19 août, un Français a coché les cinq bons numéros (24, 31, 34, 41 et 43) et les deux étoiles (6 et 8) pour remporter la somme de 250 millions d’euros. Ainsi, l’heureux gagnant va pouvoir pleinement profiter de son gain et se faire de nombreux plaisirs. Mais devra-t-il s'acquitter de l'impôt sur le revenu sur son gain ? La réponse est claire et nette, non. On vous explique.
«Les gains réalisés grâce aux jeux de hasard comme les gains de loterie, jeux à gratter ou les paris sportifs ne présentent pas le caractère de revenus imposables, y compris quand la pratique de ces jeux est régulière», explique la FDJ sur son site internet. «Les gains versés par FDJ sous forme de rente ne sont pas non plus taxables à l'impôt sur le revenu», peut-on également lire. De même, ils ne font pas l’objet d’une imposition sur le patrimoine.
Les dons issus des gains sont, quant à eux, imposables
Toutefois, la FDJ rappelle que «l’utilisation que vous allez en faire peut soumettre les placements issus de ces gains à un certain type d’impôts ou à des prélèvements fiscaux et sociaux». Si le vainqueur du jackpot veut faire un don, les gains «sont soumis aux droits de mutation selon les mêmes règles que les donations (ou succession) de somme d’argent». L'abattement fiscal sera de 100 000 euros s’il effectue un don à son enfant et de plus de 15 000 euros à son frère.
L’unique exception au principe d’exonération d’impôt sur le revenu concerne le poker pratiqué à titre professionnel. En effet, «le joueur à titre habituel est imposable sur ses revenus, car le joueur maîtrise suffisamment l'aléa, par ses qualités et le savoir-faire qu'il développe». C’est pourquoi «il peut en faire sa source principale de revenu ».











