Dans cette série, plusieurs couples détaillent leur train de vie au quotidien : dépenses, épargne, revenus… tout y passe. Avec l'analyse éclairée de Fabienne Dupuij, coach financière et fondatrice de l'école de l'argent. Cette semaine, pour l'épisode 5, Mathieu, 38 ans, et Cindy, 34 ans, ouvrent leur portefeuille.

1- L’état des lieux

Revenus du couple : 2 000 net en moyenne par mois pour Mathieu + un tout petit peu plus de 2 000 euros net par mois pour Cindy + 140 euros d’aides de la CAF.

Charges fixes : Environ 1 905 euros répartis comme suit :

  • 1 000 euros par mois de prêt immobilier
  • 250 euros par mois pour l’eau, le gaz et l’électricité
  • 50 euros par mois pour les assurances
  • 25 euros d’Internet
  • 80 euros par mois pour la taxe foncière
  • 500 euros par mois pour les courses alimentaires

Mathieu met 200 euros par mois sur une assurance-vie (20 000 euros) et 100 euros un plan d’épargne retraite (PER) qui compte 15 000 euros. Il a aussi un PEA avec 20 000 euros et des cryptomonnaies pour 25 000 euros environ. Sans compter l’argent de la vente de la maison précédente d’une valeur de 120 000 euros. De son côté, Cindy épargne 250 euros chaque mois.

2- Ils nous parlent de leur argent

Mathieu, 38 ans, est chef de deux entreprises et Cindy, 34 ans, est comptable. Ensemble, ils ont deux enfants, Ethan (9 ans) et Milan (5 ans et demi), et vivent dans le Nord-Pas de Calais.

Un compte commun. «On a chacun notre compte bancaire et un compte commun sur lequel passe le prêt de la maison et sur lequel nous virons chacun 800 euros par mois pour l’instant, en faisant des ajustements si besoin, car ce nouvel équilibre est assez récent. Avant, j’étais salarié, avec un salaire plus élevé, il y avait une plus grande différence de salaire. J’abondais plus qu’elle sur le compte commun, dit Mathieu. Mais depuis, nous avons choisi cette répartition financière.

Nous sommes en couple depuis 2012 et nous sommes pacsés deux ans plus tard par choix. Nous ne voulions pas nous marier et dépenser autant pour une soirée. S’il arrivait quelque chose à l’un d’entre nous, tout est prévu dans un testament : tout irait aux enfants. En 2013, j’ai fait construire une première maison dont Cindy m’a racheté les parts en 2015. Nous avions donc chacun un prêt à ce moment-là. J’ai soldé le mien en 2021 grâce à des plus-values sur des cryptomonnaies et l’indemnisation d’une rupture conventionnelle. Cindy a remboursé le sien lors de la vente de la maison».

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