C'est entendu : depuis 2007, le conjoint survivant échappe à toute taxation sur l'héritage reçu de son époux ou épouse. Et il garde le droit d'occuper le logement familial, gratuitement, durant un an, et ensuite à vie s'il le souhaite, en échange cette fois d'une compensation. Mais cela ne règle pas pour autant tous les problèmes, car ce conjoint devra composer avec les autres héritiers légitimes. Et ce n'est que si le défunt ne laisse ni enfants ni parents que le survivant pourra alors hériter de tout. Et encore, en présence de frères et sœurs, il devra accepter de leur rétrocéder la moitié des "biens familiaux" du conjoint, c'est-à-dire ceux reçus de ses parents.

En présence de grands-parents dans le besoin, il pourra même avoir à verser à ces aïeuls une pension alimentaire… Heureusement, il est possible d'améliorer son sort, par des mesures à la carte qui permettent de lui octroyer plus de parts d'héritage, y compris en présence d'enfants. Vous découvrirez aussi ici comment mieux protéger un partenaire de Pacs qui, si rien n'est fait, n'aura aucun droit sur l'héritage.

Il serait d'autant plus dommage de se priver de ces mesures qu'elles sont, pour la plupart, facilement révocables si vous changez d'avis, ou annulées d'office en cas de séparation. Et qu'elles ne coûtent que quelques centaines d'euros dans le cas d'une donation devant notaire, ou de la rédaction d'un testament. Seuls les aménagements portés à un contrat de mariage sont plus coûteux, et nécessitent de débourser un minimum de 1.000 euros.

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