Les actions ont été au rendez-vous en 2024. La crainte d’une récession, notamment aux Etats-Unis, ne s’est pas concrétisée. Au contraire, les entreprises se sont montrées résilientes. De son côté, l’inflation s’est dégonflée, repassant sous les 2% en France et en Europe, et sous les 3% aux Etats-Unis. Du coup, les Banques centrales ont pu abaisser leurs taux directeurs, un mouvement favorable aux actions. Pour 2025, elles restent incontournables pour capter de la performance, sur le marché américain et dans le domaine de l’intelligence artificielle notamment. Une tendance accentuée par l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.

Actions et fonds de grandes sociétés françaises

Performance 2024* : -3,63 %

Risque : élevé

Durée : de 1 à 8 ans

Le rendement devrait rester stable en 2025

2024 avait très bien commencé avec deux plus hauts historiques, jamais atteints par le CAC 40 depuis sa création en 1987 : 8 205,81 points (le 28 mars) et 8 239,99 points (le 15 mai). Depuis, l’indice phare de la Bourse de Paris subit les conséquences de la dissolution de l’Assemblée nationale et de l’instabilité politique qui a suivi, sans oublier les tensions protectionnistes à travers le monde et la faible croissance en Europe.

Dans ce contexte, seules 14 valeurs ont progressé depuis le 1er janvier. En tête : Safran (+36,52%), Saint-Gobain (+34,62%), Schneider Electric (+32,36%) et Accor (+26,68%). En queue de peloton: STMicroelectronics (-47,93%), Edenred (-46,90%), Kering (-44,69%) et Stellantis (-40,66%). Ces variations cachent une extrême volatilité.

Pour 2025, les grandes valeurs de la cote de Paris sont à privilégier. «Malgré un contexte géopolitique difficile (politique française, velléités de taxes américaines), la décote de valorisation de certaines sociétés de qualité les rend attractives, conseille Damien Ledda, gérant du fonds d'actions européennes Galilee Innovation Europe. Elles sont plus résilientes et disposent de marges de manœuvre pour naviguer à travers les crises ou les phases de ralentissement conjoncturel.» Le luxe, après avoir sous-performé l’an dernier, pourrait rebondir. Il y a des opportunités à saisir auprès des belles sociétés exportatrices et notamment de LVMH. «Cela fait longtemps que l’action du géant du luxe n’a pas été aussi peu chère», note Jean-Marc Delfieux, responsable de la gestion actions et flexibles chez Tikehau Capital.

Fiscalité : Lors de l’achat de titres de sociétés dont le siège social est en France et dont la capitalisation dépasse 1 milliard d’euros, une taxe sur les transactions financières de 0,3% est prélevée, sauf si les titres sont revendus le même jour. Les gains nets sont soumis à la flat tax de 30% ou, au choix, au barème de l’impôt sur le revenu.

*Pour l’indice CAC 40 au 15 novembre 2024

Les 10 valeurs françaises à privilégier en 2025

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