En Bourse, les différents secteurs du marché actions ont connu des fortunes pour le moins très contrastées ces derniers temps. Parmi les secteurs délaissés, on trouve celui de la consommation discrétionnaire (la consommation de biens et de services jugés non essentiels), comme le secteur automobile. Les actions de l’automobile ont souffert «d’un phénomène de déstockage, d’un besoin d’électrification (la réglementation pousse au passage aux véhicules électriques, alors qu’en face, les conducteurs rechignent à en acheter) et de la montée en puissance de la concurrence des constructeurs chinois», relève Philippe Vialle, responsable de la gestion actions globales chez Groupama Asset Management, interrogé par Capital.

Les actions pétrolières ont aussi été laissées de côté, sur fond de faiblesse des cours du baril (l’offre de pétrole en provenance des pays de l’Opep est abondante, alors qu’en face, la demande est peu dynamique). Par ailleurs, ces derniers mois, «certains pans du secteur des logiciels ont été délaissés, OpenAI et Microsoft ayant suggéré que l’intelligence artificielle générative allait rebattre les cartes pour les grands éditeurs de logiciels, dont l’offre de produits sera vraisemblablement davantage concurrencée par des solutions IA», note l’expert de Groupama Asset Management. Les autres secteurs n’ayant pas performé en Bourse cette année sont les actions de sociétés foncières, les actions des fabricants d’articles de consommation courante (produits ménagers, d’hygiène, d’alimentation, de boissons), ainsi que les acteurs du fret aérien, ceux de l’habillement-textile et les médias, ajoute-t-il.

En Bourse, quels secteurs du marché actions ont surperformé ?

A contrario, certains secteurs du marché actions ont tiré leur épingle du jeu, et certains compartiments devraient continuer à surperformer et à offrir du potentiel aux investisseurs en actions. Trois secteurs apparaissent cette année comme de grands gagnants. Il s’agit entre autres des actions des sociétés de mines d'or, qui ont explosé grâce à l’envolée quasi-verticale des cours de l’once. Un phénomène qui a largement profité aux lecteurs de Momentum, la lettre d’investissement premium de Capital sur la Bourse, qui avait recommandé de longue date à ses lecteurs l’achat d’or et d’actions Newmont (leader mondial des sociétés minières aurifères).

Le secteur des hautes technologies (dont les semi-conducteurs) a été très performant, sur fond d’espoirs massifs de poursuite du boom de l’intelligence artificielle. L’essor de l’IA se traduit en outre par «un surcroît de demande d’électricité, dopant ainsi les actions des sociétés cotées concernées (acteurs du transport d’électricité, etc.)», fait valoir Philippe Vialle.

Quels secteurs du marché actions faut-il privilégier en Bourse ?

Compte tenu des méga-investissements annoncés dans le domaine de l’intelligence artificielle, «les actions des sociétés cotées de l’IA, des semi-conducteurs et d’autres industries profitant indirectement de l’essor de l’IA (comme les géants des infrastructures électriques Schneider Electric et Legrand, fournisseurs majeurs pour les centres de données, NDLR) devraient continuer de signer de bonnes performances en Bourse sur la durée», juge Philippe Vialle.

Par ailleurs, les actions de sociétés minières aurifères (les géants des mines d’or) cotées en Bourse pourraient continuer de connaître une tendance porteuse, car le cours de l’or devrait rester bien orienté à moyen terme, selon l’expert. En effet, «alors que l’inflation reste résiliente (l’or est considéré comme une couverture contre l’inflation, NDLR), les taux directeurs des Banques centrales devraient rester sous pression (d’où des taux réels - les taux moins l’inflation - qui devraient rester sous pression également, un phénomène traditionnellement favorable au cours de l’or, NDLR)», note le gérant. En outre, «le contexte géopolitique est tendu (l’or est considéré comme une couverture en cas de choc géopolitique, NDLR), les Banques centrales délaissent le dollar en faveur de l’or (dans leurs réserves de change) et de nombreux autres acteurs achètent de l’or», résume-t-il.

Enfin, alors que les actions du secteur de la santé avaient connu une moins bonne trajectoire que celle de la Bourse depuis l’élection de Donald Trump (qui faisait craindre des pressions sur les prix de vente des médicaments) en novembre 2024, elles connaissent ces derniers temps un net regain de forme. Les perspectives des actions de la santé «sont plus rassurantes, du fait de l’accord conclu entre Pfizer et Donald Trump, de l’approbation par l’Autorité sanitaire américaine de nombreux médicaments et de l’annonce de plusieurs opérations de fusions et acquisitions», argue Philippe Vialle. En Bourse, les actions de la santé bénéficient ainsi d’un nouveau souffle et paraissent à privilégier.

Les lecteurs de Momentum, la lettre d’investissement de Capital dédiée à l’investissement en actions, et ceux de Trackers, la lettre d'investissement de Capital consacrée à l’achat d’ETF, ont pu largement profiter des belles dynamiques évoquées plus haut, notamment sur les actions de sociétés minières aurifères (comme on l’a vu), mais aussi sur Schneider Electric et Legrand, ainsi que sur les actions du secteur de la santé recommandées à l’achat à un excellent timing. La sélection d’actions en Bourse de Momentum a fait bien mieux que le CAC 40 depuis le lancement de notre lettre d’investissement en mai 2021. En optant pour un abonnement annuel, 5 mois sont offerts. Pour en profiter, il suffit de cliquer sur le lien ci-après.