Under Armour est devenue la nouvelle référence streetwear des jeunes. Lancée en 1996 à Baltimore par le joueur de football américain Kevin Plank, la marque est aujourd’hui en vogue chez les collégiens et les lycéens en France. Connue pour ses tissus antitranspirants, Under Armour a d’abord été popularisée par des sportifs de haut niveau, notamment par des pratiquants de boxe ou de MMA. La griffe américaine de sportswear a ensuite séduit les consommateurs outre-Manche avant de débarquer dans nos cours de récréation, raconte Libération, samedi 5 octobre.

Finis donc les joggings Nike ou Lacoste, les jeunes, notamment dans les quartiers populaires, ne jurent désormais que par la marque au «U» et «A» entrelacés. «J’ai commencé à porter des survêts Under Armour à partir de l’an dernier. Ce sont les grands du quartier qui m’ont fait découvrir et puis je voyais beaucoup la marque sur TikTok», raconte à nos confrères un collégien portant fièrement une doudoune Under Armour, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis.

«C’est la principale alternative à Nike»

«Mon préféré, c’est le survêt hybride. Je trouve que c’est de la qualité, tu le gardes longtemps et quand il pleut tes vêtements ne sont pas trempés. C’est ‘hypé’ de fou au lycée», témoigne encore un élève de première. «Pour moi, c’est la principale alternative à Nike. J’adore leur logo, il est discret et trop stylé», commente un autre lycéen. Les vêtements Under Armour avaient été imaginés à l’origine par Kevin Plank pour permettre aux sportifs d’être au sec et confortables après leur entraînement.

Aujourd’hui, en entrée de gamme, il est possible de s’acheter un ensemble de la marque pour 70 euros. Les modèles plus techniques sont, eux, vendus plus de 200 euros. Les jeunes affectionnent notamment la matière utilisée par la griffe américaine, à savoir l’élasthanne, mais aussi les couleurs foncées, qui selon un manager de l’enseigne britannique JD Sports interrogé par nos confrères apportent «une touche d’élégance» et «fait street chic».

Under Armour a enregistré un chiffre d’affaires de 5,2 milliards d’euros en 2023, avec un résultat net de 233 millions d’euros, souligne Libération. L’entreprise a toutefois révisé ses perspectives pour l’exercice 2025, comme de nombreuses sociétés du secteur, et prévoit une perte d’exploitation estimée entre 220 et 240 millions de dollars.