
Les F-35 américains ont la cote. La Belgique a confirmé l’achat de 11 de ces appareils furtifs, présentés comme essentiels pour la guerre moderne. Une commande qui s’ajoute à 34 premiers exemplaires achetés par la Belgique en 2018 et livrés à l’automne prochain.
Pour le ministre belge de la Défense, il n’y avait pas de meilleurs choix que le F-35 pour lutter contre la Russie de Vladimir Poutine dans la guerre qu’elle mène en Ukraine : «Poutine n’a pas peur d’Eurofighter, du Rafale ou du Saab Gripen. Il a peur du F-35 car on ne le voit pas ! Il n’y a pas de discussion sur la supériorité de cet avion», a expliqué David Clarinval au journal L’Echo.
La Suisse opte aussi pour le F-35 américain
Cette dépense d’un milliard d’euros est le fruit d’un compromis au sein de la coalition au pouvoir, dont fait partie le seul partenaire de gauche, le parti Vooruit (socialistes flamands). Après cet accord, annoncé lundi 30 juin, les onze F-35 qui devaient être achetés vont être débloqués, a déclaré le ministre libéral. L’achat de nouveaux F-35 devra encore faire l’objet d’un feu vert formel en conseil des ministres à Bruxelles, puis d’un accord avec le fabricant américain Lockheed Martin.
Sept ans après la première commande de ces appareils américains, la Belgique réitère l’achat outre-atlantique, au grand désarroi de la France. Le dossier de 2018 avait d’ailleurs suscité des frictions avec Paris qui cherchait à vendre à la Défense belge son avion de combat Rafale. La Suisse, autre voisin européen de la France, pourrait également opter pour le F-35 américain.

















