La fortune de Sandra Ortega s’envole. Fille de Rosalia Mera, la cofondatrice d’Inditex connue pour sa marque de prêt-à-porter Zara, Sandra Ortega est aujourd’hui considérée comme la femme la plus riche d’Espagne. Un statut qu’elle ne devrait pas perdre prochainement après le bénéfice de 300 millions d’euros réalisé l’année dernière par Inditex, soit une hausse de 71 %. En effet, alors qu’elle détient 5 % dans l’entreprise, cette participation gérée par Rosp Corunna reste le coeur de son portefeuille d’investissement. Avec un total des actifs de Rosp Corunna qui a augmenté de 24,5 % pour atteindre 10,1 milliards d’euros, cette hausse vient, une fois de plus, souligner l’influence croissante de Sandra Ortega dans l’économie mondiale de la mode, rapporte le site Fashion network.

Outre cette participation au sein de l’entreprise familiale cofondée par ses parents, Amancio Ortega et Rosalia Mera, Rosp Corunna détient également une part de 5 % dans PharmaMar SA, une entreprise pharmaceutique espagnole, tout en maintenant une forte présence dans l’immobilier de grande valeur, ce qui permet une diversification du portefeuille d’investissement de Sandra Ortega.

Deux bâtiments acquis en 2024 pour plusieurs millions d’euros

Héritière avec son frère des actions d’Inditex après le décès de sa mère le 15 août 2013, Sandra Ortega ne joue pourtant aucun rôle opérationnel dans l’entreprise, à la différence de Marta Ortega, la fille que son père, Amancio Ortega, issue d’un second mariage. Devenue en 2022 présidente de l’entreprise, cette place permet ainsi à cette dernière de consolider encore un peu plus l’héritage de la famille à l’échelle mondiale, et ce, alors que les actions d’Inditex ont connu une hausse de 26 % en 2024, reflétant ainsi la confiance des investisseurs dans les performances de l’entreprise.

Par ailleurs, au début de l’année 2024, Rosp Corunna a acquis en Allemagne deux bâtiments pour un montant total de 150 millions d’euros, et notamment le siège de l’opérateur de télécommunications Telefonica SA. Deux acquisitions qui font suite à plusieurs achats immobiliers à Vienne et à Francfort, ou encore à l’achat d’un terrain à Troia (Portugal) destiné à la réalisation d’une station balnéaire de luxe. Ainsi, et bien qu’elle ne soit pas directement liée aux activités d’Iditex, l’empreinte immobilière croissante de Sandra Ortega démontre sa convergence de plus en plus marquée entre ses investissements dans le domaine de l’immobilier et la mode, ce qui accroît chaque jour encore plus, sa fortune.