Elon Musk est-il en sursis chez Tesla ? Ou, pourrait-il même perdre le contrôle des rênes de la société ? La question a été posée début mai quand le Wall Street Journal a avancé que Tesla aurait pris attache avec des cabinets de chasseurs de têtes pour lui trouver un successeur. Resté muet jusqu’alors, l’homme d’affaires a fait une sortie remarquée au Forum économique du Qatar ce mardi 20 mai. Et sa prise de parole n’a pas déçu, une fois n’est pas coutume. En effet, le milliardaire et patron du constructeur de véhicules électriques a confirmé qu’il se voyait rester à sa tête au moins cinq ans, indique Seeking Alpha.
Une information de taille alors que les rumeurs circulaient ces dernières semaines notamment à cause de son engagement aux côtés de Donald Trump. Elon Musk a confirmé également qu’il avait pris personnellement la responsabilité du contrecoup qu’a connu Tesla, mais qu’il «avait fait ce qu’il fallait faire». Ces dernières semaines, les ventes du constructeur américain ont en effet connu des baisses spectaculaires, tant en Amérique du Nord qu’en Europe, où les mouvements de contestation se sont succédé.
Elon Musk va réduire ses dépenses politiques
Dans le même temps, le milliardaire a indiqué qu’il allait réduire considérablement les dépenses politiques, lui qui est considéré comme un énorme donateur aux Etats-Unis. Une information de taille à plus d’un an des élections de mi-mandat. «Je pense que j’en ai fait assez», a-t-il menacé depuis le Qatar. Selon Investing.com, les actions de Tesla ont quelque peu augmenté de 3,3% à la suite de ces commentaires. Mais ce n’est rien à côté des 15% de baisse depuis le début de l’année.
Selon Elon Musk, la demande pour ses voitures reste forte en dehors de l’Europe bien que le constructeur ait enregistré des ventes en baisse de 13% au premier trimestre et que les investisseurs s’attendent déjà à une année 2025 dans le négatif. Depuis le Qatar, il a aussi annoncé que son service d’internet par satellite, Starlink, pourrait être rendu public à l’avenir.
