«Un mélange de tristesse, de colère, puis de l’incertitude.» C’est ainsi que Marie résume sa réaction lorsque le visage de Donald Trump est apparu sur les écrans de télévision après sa victoire à l’élection présidentielle américaine en novembre dernier. Installée aux Etats-Unis depuis près de quatre ans, cette trentenaire d’origine lyonnaise travaille dans une ONG, dont les activités dépendent en grande partie de subventions publiques. Pas vraiment la tasse de thé du nouveau locataire de la Maison-Blanche. S’il y a des coupes budgétaires, le job de Marie pourrait en pâtir et son avenir s’assombrir.

Cela ne la consolera sans doute pas, mais, au sein de la vaste communauté française présente outre-Atlantique (150 600 personnes recensées en 2023, sans doute plus en réalité), Marie n’est pas la seule à s’interroger sur les conséquences du retour au pouvoir du milliardaire républicain et de son projet à la fois ouvertement protectionniste, antiétatique et anti-immigrés. Même Roland Lescure, député des Français de l’étranger, s’en inquiétait récemment.

Les étudiants bienvenus aux Etats-Unis

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