La grande fête du Tour de France a débuté samedi 5 juillet dans le Nord, mais pour une équipe française, c’est déjà la soupe à la grimace. Non pas sur le plan sportif, mais parce que l’équipe, dont le siège se situe à Bondues (Nord), s’est fait dérober onze vélos dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 juillet, rapporte La Dépêche. Victime d’un cambriolage, la Team Cofidis explique que la porte du camion-atelier «a été forcée et onze de (ses) vélos LOOK Cycle ont été dérobés malgré les dispositifs de sécurité qui avaient été mis en place».

Le manager de l’équipe, l’ancien coureur Cédric Vasseur, et les membres de l’équipe se sont aperçus du vol le dimanche matin. «Au réveil, on s’est aperçu que le camion atelier avait été forcé», a-t-il détaillé auprès de RMC Sport, ajoutant qu’il y avait pourtant un vigile sur place. Interrogé par Le Parisien, Cédric Vasseur a expliqué qu’il n’avait pas eu de nouvelle de l’agent de sécurité engagé par ASO, l’organisateur de l’événement. «S’est-il endormi ? A-t-il quitté les lieux ? À aucun moment, il ne nous a avertis d’un quelconque problème dans la nuit. Là, il a terminé son service et il n’a rien vu», a-t-il indiqué.

Plus de 110 000 euros de butin

Un vol d’une valeur énorme puisque chaque vélo de la marque Look coûte entre 10 000 et 13 000 euros. Selon Le Parisien, dix vélos de «remplacement» ont été dérobés et un très spécial, un vélo «principal» préparé pour le porteur du maillot à pois, Benjamin Thomas. «Onze vélos qui descendent par cette porte, ça prend du temps !», s’est interrogé Cédric Vasseur après l’arrivée de la deuxième étape. Selon La Dépêche, des journalistes présents dans le même hôtel ont également été volés laissant penser au manager qu’il s’agit d’une «bande organisée».

L’équipe Cofidis a immédiatement déposé plainte et une enquête a été ouverte. D’après Le Parisien, cinq vélos auraient été retrouvés à proximité, mais les mécaniciens «doivent s’affairer pour monter des vélos», a souligné le manager, qui ne note qu’«un seul avantage» : «Notre service course (le QG de l’équipe) est à dix kilomètres de l’hôtel. Si on avait été à Florence ou Bilbao comme lors des précédentes éditions, on serait vraiment dans l’embarras.»

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Jusqu’à 20 000 euros le vélo

Cofidis, comme d’autres équipes françaises, va désormais redoubler de vigilance pour éviter d’autres vols. Chez Decathlon-AG2R-La Mondiale, des alarmes ont été installées en plus du vigile. L’année dernière, des malfrats s’étaient déjà attaqués à une équipe française : TotalEnergies s’était fait voler également onze vélos dans le Cantal pour une valeur de 150 000 euros. Certains vélos peuvent coûter jusqu’à 20 000 euros.