
Il se définissait lui-même comme le «pape des pauvres». Preuve en est, le cardinal Jorge Mario Bergoglio - devenu pape le 13 mars 2013 - avait choisi le nom de François en référence à la figure prophétique de saint François d’Assise. Alors que le souverain pontife, qui est décédé le 21 avril au matin dans son appartement de sa résidence Sainte-Marthe, avait fait le choix durant tout son pontificat de ne pas s’installer dans les appartements réservés aux papes jugés trop luxueux, reste que ce dernier jouissait d’un certain nombre d’avantages.
En effet, si le pape ne touchait pas de salaire sur son compte bancaire c’est pour une raison bien précise. Comme le révélait RTL Info en septembre 2024, le chef de l’Église catholique ne payait rien. Toutes ses dépenses, qu’elles soient matérielles ou médicales, étaient prises en charge par l’État de la Cité du Vatican. Il en sera de même pour son successeur qui sera désigné lors d’un conclave qui se tiendra dans les prochains jours.
Nouri, logé et exempté d’impôts
Attaché à ne jamais faire transparaître un quelconque signe de richesse et ayant toujours affirmé ne jamais manquer de rien, le jésuite argentin décédé à l’âge de 88 ans, était donc nourri, logé et soigné gratuitement. Bénéficiant d’une voiture personnelle avec chauffeur, le pape François, comme ses prédécesseurs, bénéficiait toutefois d’un avantage de taille, à savoir celui d’une exemption fiscale. Un avantage qui vaut également pour les droits d’auteurs liés à la vente de livres écrits par les papes lors de leur pontificat. Ainsi, Benoît XVI, qui avait publié son ouvrage Jésus de Nazareth en novembre 2017, a gagné la somme de 4 millions d’euros sans avoir besoin de payer des impôts sur ce dernier.
Outre ces avantages liés au train de vie du pape, le Vatican détient aujourd’hui de nombreuses richesses. Que ce soit des investissements divers ou des oeuvres d’art, l’État du Vatican possède aussi plus de 5 000 propriétés à travers la planète dont 4 051 sont situées en Italie. Alors que ces ressources ne relèvent pas du patrimoine personnel du souverain pontife, on sait toutefois que le prédécesseur de François, à savoir Benoît XVI, percevait une indemnité d’un montant de 2 500 euros pour ses fonctions d’évêque émérite de Rome. Quant au jésuite argentin - dont les obsèques sont prévues le 26 avril au matin -, on ignore le montant qu’il percevait dans ce cadre-là.


















