Voyage cauchemardesque pour des dizaines de passagers qui devaient rallier Paris depuis l’Espagne samedi 14 septembre. Peu après 16h, de nombreux voyageurs avaient décidé d’emprunter le TGV InOui 9706 depuis Barcelone. Heure prévue d’arrivée à Paris : 23h18. Mais le trajet en train ne s’est pas passé comme prévu, selon les informations de franceinfo. Juste avant d’arriver à la frontière espagnole, le TGV s’est arrêté à hauteur de Figueras à cause d’un incendie de végétation. Impossible de continuer, les voyageurs ont donc été ramenés à Barcelone, même si certains décident de descendre à Figueras ou à Gérone.

Il est alors trop tard pour trouver un autre train à destination de Paris, mais les contrôleurs assurent que tous les passagers recevront un SMS pour leur indiquer une solution de prise en charge le dimanche. Problème : très peu de voyageurs vont recevoir ce message et vont surtout devoir trouver une solution pour se loger seuls et à leurs frais. Selon franceinfo, certains vont même devoir débourser jusqu’à 350 euros quand d’autres vont passer la nuit dehors, devant la gare. Ce fut le cas notamment de personnes fragiles, de touristes ne parlant pas espagnol et surtout d’une femme avec son bébé.

Un remboursement du billet et des frais prévu ?

Sans solution, des usagers ont donc décidé de monter dans un TGV complet du dimanche, se regroupant pour la plupart dans la voiture-bar sans être verbalisés par le contrôleur du train. Mais 24 heures après l’incident, des dizaines de passagers étaient toujours sans solution, selon nos confrères. Interpellé sur les réseaux sociaux, le directeur de l'axe TGV Sud-est Benjamin Huteau, s’est excusé, évoquant «une situation difficile» et a assuré qu’une enquête serait ouverte.

Il a aussi confirmé que «la décision de prise en charge exceptionnelle des frais de repas et d'hôtel, qui n'est pas prévue normalement en cas de suppression du train en gare d’origine, a été réaffirmée ce jour aux différents services et un mail de confirmation sera envoyé demain aux clients concernés».

En attendant, plusieurs naufragés du rail ont décidé de se regrouper dans un groupe WhatsApp afin de mutualiser les éléments nécessaires au remboursement de leurs frais. Ils espèrent le remboursement du prix du billet, mais également de l’hébergement pour la nuitée du samedi soir.